Elles viennent de Madrid, de Buenos Aires ou de Santiago, elles sont nombreuses, elles sont plurielles et elles sont extrêmement inspirantes. Partie 4 de ce petit tour d’horizon de quelques meufs qui envoient du lourd.
La Nefera (République Dominicaine/Suisse)
La Nefera comme référence à Nefertiti, la reine égyptienne à la beauté légendaire. Originaire de République Dominicaine, c’est désormais en Suisse que le flow de La Nefera sévit. Profitant de cette double culture, son rap se nourrit aussi bien d’influences hip hop et électro, que de sons traditionnels d’Amérique Latine.
Elane (Espagne)
Bercée au hip hop depuis l’enfance, c’est à l’âge de 17 ans qu’Elane écrit ses premiers textes. Elle traîne à Barcelone aux côtés de Santa Salut et Sofia Gabbana, entre autres, ce qui les amènera tout naturellement à collaborer sur de nombreux projets. Son premier EP Sondeesas est sorti en 2020.
Selene (Colombie)
Selene est née et a grandi en Colombie. Elle a sorti pas moins de cinq projets musicaux depuis 2013, tout en continuant son travail de serveuse, en parallèle. Déterminée et confiante, elle raconte sa vie à travers le rap, avec calme et mélancolie.
Cazzu (Argentine)
Influencée par son père musicien, Cazzu s’est d’abord essayée à la cumbia, au rock, a suivi des études de cinéma puis de design, avant de trouver sa voie dans la Latin Trap. Ce sous-genre musical est un mélange de trap, de reggaeton et de R’n’B, chanté en espagnol, originaire de Porto Rico. Reconnue par les plus grands, notamment la star internationale du reggaeton Bad Bunny, Cazzu est désormais bien installée dans le game.
Lee Eye (Colombie)
Des chorales des églises dans lesquelles elle chantait étant petite, Lee Eye, du surnom donné par ses amies “Lee”, est aujourd’hui devenue rappeuse. Colombienne, elle rappe en espagnol et en anglais, sur des sons planants qui empruntent des sonorités à la néo-soul et au R’n’B.
La Clika Pika (Espagne)
Oli, Malet, Grieta, Cicuta et la DJ Juliana y La Tole forment le groupe espagnol La Clika Pika. Comme de nombreuses autres rappeuses, elles voient le hip-hop comme un outil d’émancipation et un levier féministe fort. Leur premier album Katarsis sera dans les bacs en janvier, et un deuxième est en préparation…
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Photo en une : Cazzu, crédits Facu Ballve
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