La fanfare de cuivres dans ton salon depuis Le Grand Mix, à partir de 21h30.
A priori, novembre est l’un des mois les plus froids et tristes de l’année. A priori, seulement. Car un peu partout en France, les salles de concert sont au taquet et sortent des programmations qui savent te booster un hiver. C’est particulièrement le cas du côté du Grand Mix. Après Puppetmastaz en avril, Sourdoreille et la salle de Tourcoing s’associent pour un nouveau direct. Les neuf musiciens de Youngblood Brass Band vous proposent de vous tenir compagnie ce mercredi soir, à partir de 21h30.
Oui, un Brass Band. Autant dire que les cuivres et les percussions seront donc à l’honneur ce soir, avec cette fanfare venue des États-Unis. Voilà désormais quinze ans que la troupe s’est réunie avec une idée en tête : marier le répertoire des carnavals de Louisiane avec les musiques funk et hip-hop. Les conventions, très peu pour eux, merci. Quand on arrive à réunir des musiciens de Madison, Chicago et San Fransisco, on a pas vraiment peur des défis.
Après deux disques plutôt confidentiels malgré une belle collaboration avec Talib Kweli, c’est l’année 2003 et la signature chez Ozone qui va véritablement lancer Youngblood Brass Band. Suivront « Is It A Riot« en 2005 sur leur propre label, et surtout la reconnaissance internationale du petit monde des grands festivals : Roskilde, Pukkelpop, Lowlands, Glastonbury, Womad, etc. Car les programmateurs de ces grosses machines ont simplement ouvert les yeux : la fanfare n’a pas son pareil pour te faire décoller un public et l’entrainer dans son élan festif, en salle comme en plein air.
Et quand on dit que Youngblood Brass Band a les idées larges, cela ne s’arrête pas à la musique, aussi variée soit-elle. Le groupe se vit d’abord comme un collectif, où sont accueillis graphistes, écrivains et animateurs pour d’innombrables interventions en milieux scolaires et éducatifs. Parce que la musique de la Nouvelle-Orléans est un art qui doit se transmettre.
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