Jeudi 15 Juillet, et voilà Sourdoreille qui repart en mode WEB-TV pour les Vieilles Charrues, pour la deuxième année consécutive. Mais cela fait maintenant plusieurs années que nous couvrons ce gigantesque festival de centre Bretagne. Pour preuve, un article de 2007, de présentation générale, qui n’a pas pris une ride. Pour tous ceux qui voient en les vieilles charrues le Graal des festivals en plein air, on vous arrête tout de suite, et on vous prie de lire les quelques lignes qui suivent.
Car oui, ou plutôt non ! Non, les Vieilles Charrues ne sont pas aussi fantastiques que ça.
Connaissez-vous seulement Carhaix-Plouguer ? Avez vous seulement la moindre idée d’où votre inconscience vous mènera ?? Non ? et bien ici :
Et plus précisément ici, dans le grand champ de Kerampuil, jadis cultivé par de méritoires agriculteurs qui s’acharnaient à la dure tâche de la récolte pour subvenir au besoin de leur famille.
Carhaix-Plouguer donc, une commune de quelques centaines d’habitants, dont la seule fierté historique est un château rénové au frais de l’honnête contribuable venant découvrir quelques « artistes » dont 99% ne sont même pas disque d’or !!!
Savez-vous donc qu’il vous sera presque impossible de vous reposer durant ces 4 jours ? Le camping gratuit ? Quelle belle idée !
Voilà où nous mène cette belle idée de gratuité : le camping n’est qu’un vaste repère de jeunes sans-le-sou, dont le seul plaisir est de marteler des heures durant sur des containers et poubelles mis à disposition par la mairie (de gauche, soit dit en passant), ou bien d’organiser des courses de cadis, sûrement dérobés au supermarché le plus proche. Pour ne pas tomber dans la démagogie, nous ne parlerons pas ici de la consommation d’alcool ou autres substances illicites.
Si alors, tant bien que mal et par je ne sais quel miracle, vous parvenez à vous assoupir quelques minutes, vous risquez de vous faire réveiller par de jeunes saltimbanques, s’amusant avec des torches enflammées ou autres ustensiles agressifs, tout près du camping numéro 4, si ce n’est du camping numéro 3 !
Non, le seul moyen de se reposer, et nous en remercierons jamais assez les organisateurs et programmateurs (il faut savoir être reconnaissant parfois), ce sont les interminables et soporifiques concerts de début d’après midi … Avant bien entendu que les jeunes encore éméchés de la veille investissent le site, et n’urinent leur trop plein de bière (danoise) sur les palissades qui délimitent le champ.
Et ce n’est pas tout, l’hystérie qui frappe les jeunes gens éméchés à la bière dès 15 heures, sous des torrents de pluie, est purement effrayante. Et pour quelle raison me direz-vous ? Pour acclamer une bande de jeunes musiciens plus drogués les uns que les autres, qui s’émoustillent sans aucune pudeur devant d’honnêtes gens comme vous et moi venus doucement s’intéresser à cette forme de « culture » qui fait tellement parler d’elle à la télévision.
Une attraction peut-être, pour ceux qui auront la chance de côtoyer le bar V.I.P : vous aurez peut-être l’occasion de croiser ces personnes qui ont tant fait parler d’elles il y a quelques années, en manifestant sans aucun scrupule dans nos rues, ou en boycottant nos programmes télévisuels préférés, ceux qui se nomment d’eux même les « intermittents du spectacle ». Plutôt pittoresque.
Cela ne vous suffit pas ? Très bien, je vais donc vous dire mieux, droit dans les yeux, d’homme à homme, de citoyen à citoyen : les Charrues n’ont pas le monopole de la tête d’affiche.
Mais ça, c’est une autre histoire !
Allez, petit rappel d’ambiance, vidéo captée l’année dernière :
C’est partout pareil!! Grands ou petits festivals, il y a toujours des « gens » de toutes sortes, peut-être plus à Carhaix qu’à Astropolis, car il y a beaucoup beaucoup de monde, de festivaliers déchirés comme à la Love Parade!
Reflet dune « société »…