Ah Los Angeles… Les grands boulevards, les peaux brûlées et les palmiers. Ne nous arrêtons pas là, il y a bien plus qu’Hollywood, les chihuahuas et l’extravagance. Bizarrement, ce paradis du superficiel et du mondain garde enfoui en lui un terreau fertile de musique indépendante. Dans le tas, on a déterré The Buttertones, un groupe qui a particulièrement retenu notre attention.
Des Allah-Las aux Growlers en passant par Fidlar pour ne citer qu’eux (enfin, des recherches nous ont malheureusement amenés à découvrir que c’est aussi le berceau des Black Eyed Peas et de Maroon Five), la région ensoleillée se fait le lieu de créations musicales nouvelles et rafraîchissantes.
Enfin, passons les banalités. Quelque part dans ce coin se balade sur les petites scènes un grand gaillard. Son nom est pour le moins surprenant, les « London » ça ne court pas les rues. Le teint mat à l’année, London Guzman porte une petite moustache, des chemises dont le col est orné d’une cravate de cowboy. Ses lunettes de soleil teintées d’un noir fumé. Son saxophone autour du cou, il pimente la musique des Buttertones.
Ce groupe est un savant mélange : une voix de crooner, du rhythm’n’blues, du rockabilly, du surf rock et du garage, peut-être même du doo-wop. Il y a de la légèreté, de l’entrain et de la verve. Avec justesse, ça twiste et ça donne à nos joyeux pieds l’occasion de brûler le parquet. Notre garantie : ça ne ressemble pas à un énième groupe de la côte ouest. Et il y a des preuves de leur talent.
Il font déjà les premières parties de Nick Waterhouse, Hanni El Khatib ainsi que Shannon and the Clams et partagent l’affiche avec Guatanamo Baywatch ou encore The Molochs. Il n’y a pas à dire, c’est LE groupe à suivre. On vous laisse avec leur clip savoureux « Sadie’s A Sadist » premier single de l’album Gravedigging qui sortira le 31 mars chez Innovative Leisure.
https://youtu.be/1_v9udAw-To
https://youtu.be/Gdkz88HMJV0
Crédit photo : Aurthur Hitchcock
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