Rock en Seine. 9ème web-tv de la saison pour Sourdoreille. préparation des cartouches, c'est l'heure des choix. Itinéraire choisi.
L’un des meilleurs moments de festival serait-il… sa préparation ? Pronostiquer, attendre les confirmations, se réjouir de telle ou telle venue, râler sur les oublis. Vient ensuite le temps de concocter son parcours, en découvrant les horaires et les inévitables dilemmes. Et puis, ça y est, le carnet de route est tracé, promis on s’y tiendra. C’est parfois sans compter sur les rencontres impromptues et les dérapages plus ou mois contrôlés, à moins que tout ceci ne soit déjà prévu également.
Rock en Seine, c’est déjà ce week-end. Neuvième web-TV de la saison pour Sourdoreille, et baptême du feu pour le crew à Saint-Cloud. On prépare les cartouches, c’est l’heure des choix. Itinéraire choisi :
Vendredi 26 août
Il était hors de question d’arriver à la bourre, puisque d’entrée de jeu, l’un de nos chouchous se présente à nous : Edward Sharpe And the Magnetic Zeros. On n’a pas écrit toutes ses lignes pour ensuite le louper. Il est 15h, et tant pis pour les Parisiens encore au travail. 16h55, on espère que le hip-hop d’Odd Future confirmera les belles promesses entrevues deux mois plus tôt, du côté de Belfort.
Kid Cudi, puis surtout The Kills sont les premiers gros poissons, et on trépigne. Il faut dire que le rock a rarement été aussi bien incarné ces derniers années que par ce duo-là.
On zappe volontiers Yuksek (son dernier album craint) pour découvrir Foo Fighters en live et renouer peut-être avec quelques bons souvenirs discographiques. 23h20 est l’heure du premier vrai choix. Paul Kalkbrenner VS Death In Vegas. Chienne de vie. L’Allemand nous pardonnera notre infidélité.
0h30. On prend le métro et hop, dodo (enfin, c’est prévu comme ça, du moins…). C’est l’une des particularités d’ici. Spécial, mais sûrement un mal pour un bien.
Samedi 27 août
La journée démarre pour nous à 16h15 avec Cage the Elephant, qu’on est curieux de revoir près de trois ans après leur buzz d’alors aux Transmusicales. Puis, il sera déjà temps d’aller se blottir dans les doux bras de Blonde Redhead, avant la séquence émotion (ou pas) : la der française de The Streets, quand même. Tant pis pour Austra qui joue en face. Eux au moins, on les reverra.
20h. Interpol. La présence des New-Yorkais aurait justifié à elle-seule le déplacement à Rock en Seine. Beaucoup trop rares en festivals français, leur rock nerveux et hypnotique aurait mérité de jouer plus tard, pour profiter de leurs lumières si spéciales. On ne fera pas la fine bouche, et on attend fébrilement. C’est un peu goujat pour la belle Keren Ann qui joue en même temps, mais sûr qu’elle comprendra. Peut-être se souvient-elle aussi de ça :
Même si les frappadingues de Sexy Sushi sont là et devraient tout casser, la fin de soirée promet quand même moins d’intensité. Les cubes d’Etienne de Creçy sillonnent les routes depuis plus de deux ans et les Wombats, non merci, ça ira.
Dimanche 28 août
Les belles atmosphères de François & the Atlas Montains (programmés dans le cadre du chouette dispositif avant-scène du festival) seront certainement accueillantes pour attaquer la journée. The La’s est ensuite la belle surprise de cette prog, du moins sur le papier. Il y a déjà vingt piges, leur seul album avait retourné la cervelle des popeux pure souche.
Nostalgie toujours à 19h50, pour l’entrée en scène de Deftones. Fondateurs d’une certaine vision du métal, les Californiens nous ont souvent déçus ces dernières années. Tiens, où en sont-ils en 2011 ? Verdict dans quelques instants.
Pour clore un festival, on a connu bien pire que Archive et la douce Lykke Li. Il n’empêche, ce dimanche est un peu moins imposant. Sûrement parce qu’on est (re)devenu des sales gosses, de véritables petits enfants gâtés habitués à leur festin permanent. Mais on frôlerait l’aigreur si on râlait.
Vivement vendredi, vivement samedi, vivement dimanche. Pourvu que tout se passe comme prévu. Et puis bon, pourvu aussi qu’on soit un peu surpris.
World unite lucifer youth foundation, bel univers.
Je crois que vous avez loupé un gros concert : celui de Seasick Steve le vendredi Adward Sharpe and the Magnetics Zero. Sûrement le meilleur concert qui n’a duré que 45 petites minutes. Ce fût une belle gifle.
et les arctic monkeys??? pas un commentaire, pas une vidéo?! C’etait quand meme EUX l’attraction du festival, leurs quatres albums sont magique, meme le dernier malgré qu’il est plus lent. Les autres artiste du festival ont pas la moitié de leur talent, pourquoi les snober….
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Et le blog officiel de Rock en Seine ?
Mattez voir > http://rockcover.over-blog.com
Y’a des photos du montage, l’interview du directeur et des Avant Seine, des vidéos, itou.
Idéal pour prendre la température…
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Samedi, faut venir à 15h pour Black Box Revelation! Juste avant Cage The Elephant et sur la même scène!
Parfait certes à un détail près. Biffy Clyro à voir absolument le vendredi.