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Edward Sharpe réenchante l’amour

Le premier album d'Edward Sharpe & The Magnetic Zeros déborde d'amour. Et pour cause...

L’amour façon hippie revient décidément en force sur la scène indé. Dans le sillage de Devendra Banhart, une troupe de déjantés vient irradier notre été d’hymnes aussi mielleux que superbes ! Edward Sharpe & The Magnetic Zeros. Voici pour le nom de code. Comprenez une troupe : les Magnetic Zeros. Et un leader/gourou : Edward Sharpe (Alexander Erbert à la ville).

Difficile d’y voir bien clair dans cette histoire. A priori, Alexander aurait écrit il y a quelques années une histoire d’un personnage messianique appelé Edward Sharpe. Ce dernier aurait été envoyé sur Terre pour soigner et sauver l’humanité (dixit) mais il fut sans cesse distrait par les filles et tomba amoureux. La fiction rejoint la réalité et donne naissance au groupe lorsqu’Alex/Edward rencontre Jade Castrinos, sorte de hippie des temps modernes. Cheveux courts, mutine, Jade fascine tant par sa voix que sa présence.

L’étincelle est là. Le feu prend alors partout où le duo vogue. La troupe des Magnetic Zeros ajoute un écrin encore plus festif et enjoué au tableau. « Up from Below », le premier album du groupe, voit le jour très rapidement, dans des conditions proches du live. L’énergie initiale reste intacte et donne aux compositions une force rare. Une force qui permet au groupe d’assumer pleinement le côté fleur bleue de l’affaire !

Les cinq premiers titres de l’album mettent directement dans l’ambiance. Mais, c’est le titre Home qui enfonce définitivement la flèche du coup de foudre.

https://vimeo.com/18583870<

Cet hymne reste dans la tête et défie toute tentative de morosité. La complicité entre Alexandre et Jade saute aux yeux. Leurs voix se complètent à merveille, le tout saupoudré de cette douce mélodie sifflée ! Mais il serait injuste de réduire le groupe à ses ambiances joyeuses et insouciantes. Car ce premier album comporte quelques titres plus écorchés. A l’image de ce Kisses Over Babylon, chanté en espagnol et renforçant encore un peu plus la filiation Devendra Banhart. Pour le clip de ce titre, le groupe a réalisé une mini-fiction transformant le clip en véritable court-métrage. Si l’amour n’est plus présent, le personnage principal reste excessivement romantique et idéalisé…

La troupe d’Edward Sharpe distille depuis plus d’un an son énergie positive un peu partout dans le monde. Étrangement, le public hexagonal reste encore en retrait de ce raz-de-marée affectif. On aura toutefois l’occasion de se rattraper lors d’une date unique en France. Le groupe ouvrira en effet l’édition 2011 de Rock en Seine vendredi 26 août à 15h ! De quoi démarrer parfaitement le week-end à Saint-Cloud…

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