Virée en plein air avec l'élégant producteur allemand.
A l’image d’Amon Tobin et son récent délire sur les insectes (« Isam »), Pantha du Prince puise son inspiration dans la nature et ses pulsations. En partenariat avec nos collègues de Vice, qui ont été le rencontrer dans son atelier, coup de projecteur sur ce jeune producteur adoubé par Carl Craig et consorts.
Pantha du Prince, Behind The Stars
« Romantisme digital ». L’expression est d’Hendrick Weber, alias Pantha du Prince. Deux mots qui résument parfaitement l’oeuvre que cet Allemand érudit bâtit avec soin depuis presque dix ans maintenant. Passé le côté un peu pompeux du bonhomme qui aime citer Warhol ou encore Beckett dans ses interviews, on est en présence d’un véritable chercheur de sons, qui ne se contente pas de lancer Ableton pour créer sa musique.
Pantha du Prince, Saturn Strobe
Sorti de placard avec son premier album « Diamond Daze » (2004), Pantha du Prince a attendu 2010 pour sortir son petit chef-d’oeuvre de cold techno, « Black Noise », enregistré au milieu de la neige, dans un chalet suisse. On y trouve notamment Satellite Snyper.
Pantha du Prince, Satellite Snyper
Souvent rangé dans la case minimale, Pantha du Prince a réussi à s’émanciper de cette étiquette et a toujours exploré les voies parallèles. « Black Noise » a d’ailleurs été sorti par Rough Trade, label à l’esthétique pop-rock. Les envolées vaporeuses ou apocalyptiques ne dépendent pas de la tendance du moment. Mais plutôt de la couleur du ciel au moment de l’enregistrement.
Pour ceux qu veulent en savoir un peu plus, le natif de Kassel se livre un peu plus dans cette chouette interview réalisée par nos amis de Vice, dans son studio. Et pour les chanceux qui ont déjà leur place (c’est complet !), Pantha du Prince est en live ce samedi au Cabaret Sauvage, à Paris. A suivre aussi : son nouveau projet Ursprung, avec Stephan Abry, membre de Workshop. Le premier album du duo arrive le 21 mai sur le label Dial.
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