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Manuel scénique pour gens heureux

Art Rock, samedi 22 mai 2010, forum de la passerelle :

23h, arrive sur scène une petite brune « toute choupinette » (l’adjectif le plus utilisé dans la salle pendant cette heure) accompagnée de ses musiciens, élégants, concentrés mais souriants. Lilly Wood & the Prick est le premier des trois groupes programmés ce soir là au forum de la passerelle. Trois groupes inconnus au bataillon pour une bonne partie du public qui est pourtant venu en nombre, à l’heure de Peter Doherty et Caravane Palace sur la grande scène. Résumé, en trois actes :

Acte 1 – Lilly Wood & The Prick (FR, Paris)

On les compare un peu trop souvent à The Do, ou Cocoon, pour la seule raison qu’ils chantent en anglais. Ben voyons. Ce que l’on a vu sur scène est fort heureusement bien plus que ça. On a entendu des titres accrocheurs, des mélodies léchées, des sons en pagaille et des « whooohoooooooooooo » d’un public complètement conquis. On a vu que le groupe se faisait plaisir comme jamais, et que l’audience le lui rendait bien. Rien de tel pour se mettre en jambe, dans une soirée riche en surprises et claques en tout genre.

Acte 2 – White Rabbits (US, New-York)

A en juger les discussions d’avant concert, pas grand monde savait à quoi s’attendre de la prestation de ces 6 lapins blancs, débarqués tout droit de New-York. Et pourtant, si nous avions eu la curiosité de creuser un peu du côté d’internet, on se serait bien vite rendus compte que ces animaux là n’étaient pas des lapins de trois semaines comme on dit en Bretagne. 1 million et demi de visites sur Myspace, un single visionné plus de 800 000 fois sur Youtube, des dates dans toute l’Europe et des premières parties prestigieuses (Kaiser Chiefs, Spoon, et bientôt Muse à Wembley…). Alors forcément, la baffe que l’on prend est de celle qui laisse des traces sur les deux joues pendant plusieurs jours.

Acte 3 – Skip The Use (FR, Lille)

Quelques minutes avant leur concert, les Lillois de Skip The Use nous confiaient leur excitation à jouer en toute fin de soirée devant un public déjà chaud bouillant et prêt à retourner la salle.

Retourner la salle est un bien faible mot. Parlez-en au trois premiers rangs, littéralement en transe, complètement ébahis devant le torrent d’énergie sonore et visuelle deversé par Matt Bastard, dont les performances vocales ont également scotché les plus sceptiques des journalistes et autres « invités » vautrés dans les canaps du bar VIP.

Ils étaient à One Shot Note récemment sur Arte :

 

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