Dix scènes vécues à Art-rock, piochées en vrac et retranscrites telles quelles. Qu’avez-vous vu ? qu’avez-vous raté ? Action.
1) Un musicien des The Bewitched Hands On the Top of Our Heads qui s’étrangle et qui vous envoie une belle gorgée de houblon à la figure. A 19 heures, en plus. Sagouin. Normal, il vient de Reims, il ne digère que le champagne.
2) Yelle qui danse une bouteille de Fanta à la main, qui remue ses cheveux pendant que son mec remue ses doigts sur les platines. Cooler Couleur…
3) L’équipe de Paplar (le mag des festivals) qui recrute l’homme le plus prisé de Vendôme ouest. Citation de l’un ses premiers papiers : « Et oui, lorsque tu nais roux, tu espères juste survivre à ta journée et pas retrouver un paquet de merde dans ton cartable ». Du Jocelyn Déborde dans le texte.
4) Les cours de yoga, le concours Rock’n Toques entre les restaurateurs de la baie de Saint-Brieuc qui permet de s’en mettre plein les papilles pour pas cher. Plaisir d’offrir.
5) Un quinquagénaire qui trempe sa banane dans un verre de bière.
6) Alors que Jamaïca propose un honnête concert rock de clôture à la Passerelle, hier, je demande à mon voisin le nom de ce groupe. Le quinqua à la barbe blanche me lance : « c’est Vitalic« . No comment.
7) Peter Doherty qui s’invite pendant le set de Caravan Palace. Ah, c’est beau la fraternité entre artistes, tiens…
8 – La fougue exceptionnelle du chanteur de Skip The use, qui a scotché le crew Sourdoreille. Voix, attitude, technique : ce mec a tout compris.
9) Lilly Wood & The Prick, et la douce impression de voir un groupe qui va bientôt casser la baraque, et s’ouvrir les portes de la FM. Joli moment, en tout cas.
10) L’accueil pro mais surtout les afters qui tâchent dans une… chapelle. Art Rock en mode blasphème, on aime !
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