C’est parti d’un mail tombé sur notre boite. Il disait précisément ceci : « Hey les mecs , un truc qu’il faut écouter (et je pense que ça peut vraiment vous plaire) : www.myspace.com/lillywoodandtheprick (futur révélation française à la The Do……..) ». On taira le nom de son auteur, même si ça a son importance. Alors nous, bons soldats, on s’exécute. Et à l’écoute des trois compos qui s’offre à nous, une chose frappe d’entrée : on a beau ici ne pas être les spécialistes du Next Big thing comme disent les gens bien qui sentent le vent venir, l’impression est nette : en 2010, la gloire, et si c’était pour eux ?
Alors pour les fans, détendez-vous tout de suite : oui, tout sourd d’oreille qu’on est, on a malgré tout remarqué que le duo parisien avait déjà roulé sa bosse, séduit quelques médias, salles de concerts, et internautes. Mais tout ceci reste trop confidentiel et décalé par rapport à l’incroyable potentiel de ces chansons…pardon, de ces tubes.
L’album sort au printemps, avec la tournée qui va bien. En toute logique, l’idée d’un karma 2010 bienveillant pourrait bien faire son chemin. Après la razzia des rétros, tops et best-of des dernières semaines, avec la nouvelle année, l’heure est désormais aux projections et aux paris : c’est décidé, les radio FM vont, cette fois, s’emparer du bazar et faire monter la mayonnaise. Tout est réuni. On n’en sait rien, of course. Mais pour eux, on le souhaite. Pour cet art de la pop-song ultime. Pour ces mélodies qui ont le charme de l’évidence, un peu comme si Patti Smith avaient une lointaine cousine éloignée qui aurait tué père et mère pour écrire avant elle ce Because the night qui allait retourner la planète pop
Le single-clip qui suit, Down the drain, prouve qu’en plus de composer des tubes, Lilly Wood and the Prick gambergent aussi sur leur univers et les visuels. Et puis comme, petits merdeux que nous sommes, on n’avait pas pondu de clip de dimanche cette semaine, ceci fait office de belle séance de rattrapage.
0 commentaire