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Leyla Tounsia : La Tunisie libre et (re)belle

Exercice difficile, voire casse-gueule à l’heure actuelle, que celui de fêter en culture la révolution tunisienne. C’est pourtant l’audacieux pari de la Ferme du Buisson qui propose samedi 26 novembre une nuit curieuse « Leyla Tounsia». Le chorégraphe Radhouane El Meddeb, habitué des lieux, sera le chef d’orchestre de cette soirée placée sous le signe de la femme et de la liberté d’expression sous toutes ses formes. Pour lui, cette nuit « rend hommage à ces artistes contemporains tunisiens pour fêter la libération et prendre un nouveau départ, pour saluer le courage de ces artistes qui n’ont jamais baissé les bras, et la détermination de tout un peuple qui a toujours continué à se rêver libre ! »

Car les artistes tunisiens, expatriés ou non, n’ont pas attendu la chute du régime de Ben Ali pour clamer leur liberté d’expression et leur désir d’émancipation. Des cinéastes, des metteurs en scène, des musiciens où des danseurs se battent depuis des décennies pour faire vivre une culture libre et indépendante. Que leur discours soit politisé ou non, cette volonté était, avant la révolution du jasmin, un acte politique fort en tant que tel. Leur rendre hommage aujourd’hui, en leur donnant les clés de la Ferme, c’est aussi une manière d’affirmer que le combat pour la liberté d’expression continue au delà des élections et de leur résultat.

Une table ronde animée par Leyla Dakhli donnera la parole à des universitaires, des journalistes et des chercheurs tunisiens. Myriam Marzouki proposera pour sa part une conférence/performance intitulée Invest in democracy et conçue à partir d’un montage de citations extraites de la presse française et tunisienne, de déclarations politiques ou encore de slogans commerciaux.

Et puis il y aura tous les artistes invités par Radhouane El Meddeb : danseurs, performeurs, musiciens, photographes, DJs… De quoi découvrir jusqu’au petit matin la culture tunisienne dans toute sa diversité. Difficile de lister l’ensemble du programme. On vous propose donc deux choix, totalement subjectifs et féminins pour rester dans la thématique : Emel Mathlouthi tout d’abord. Notre coup de cœur depuis plusieurs années chez Sourdoreille. Emel, c’est une voix magnifique au service de textes forts et sans concession. Depuis toujours, elle chante la liberté d’expression sous toute ses formes et partout dans le monde. Un combat qu’elle continue de porter, de chanter haut et fort. La chute de Ben Ali n’a clairement pas coupé son élan. Au contraire : Elle était ainsi à Wall Street il y a quelques jours pour chanter et apporter son soutien au mouvement Occupy.

Autre facette représentante du métissage tunisien : Nawel ben Kraiem. Cette Franco-Tunisienne pratique depuis son plus jeune âge une musique mêlant le traditionnel du sud avec ses influences européennes, que ce soit trip-hop ou blues. Proche des groupes Cirrus et Orange Blossom, elle a créé le projet artistique Nawel & Lilabox, bien aidé par le réalisateur David Aubaile (Feist, Hindi Zahra, Brigitte Fontaine…)

CONCOURS LEYLA TOUNSIA
Sourdoreille s’associe à l’événement en réalisant quelques vidéos de cette nuit curieuse. Et pour ceux qui voudraient vivre Leyla Tounsia en vrai, à la Ferme du Buisson, on vous offre 5 x 2 places. Pour participer, il suffit de nous envoyer un mail avec vos coordonnées à l’adresse suivante : concours@sourdoreille.net

Pour plus d’infos sur la nuit curieuse Leyla Tounsia : Cliquez-ici

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