Chaque mois, on vous propose de découvrir dix morceaux indie récemment sortis ou découverts par l’équipe. Avec l’espoir d’alimenter vos propres playlists.
The Slow Show – Dresden. Tant qu’il y aura de musique, il y aura des crooners pour nous faire succomber. Le dernier en date nous vient de Manchester et nous renvoie en beauté aux classiques du genre. Saisissant sans jamais tomber dans la grandiloquence.
Sevdaliza – Dresden. Ambiance sexy et angoissante pour l’une des révélations néerlandaises de l’année. Un titre qui rappellera des sonorités bien oppressantes aux fans de la série Utopia.
HVOB – Azrael. Ça part (très bien) sur de la techno minimale. Puis, au milieu du morceau, la voix féminine du duo autrichien prend la main et bascule l’ensemble sur une pop planante. Imparable.
Woodie Smalls – About The Dutch. On commence a prendre l’habitude que la Belgique ne soit plus simplement un vivier rock mais aussi un sacré terreau hip-hop. Nouvelle illustration avec ce rejeton qui n’a rien à envier à Tyler, notamment dans ses clips.
Sarah P. – Moving On. Gros tube en puissance. La rencontre improbable et réussie entre St. Vincent et le « Nightcall » de Kavinsky. Très joli coup pour cette grecque exilée à Berlin qui vient tout juste de sortir son premier album.
Dan San – America. Parce que Syd Matters nous manque terriblement et qu’il est toujours aussi bon de découvrir une folk indie léchée made in Belgique.
Applescal – Overseas. On a revu le jeune Néerlandais il y a quelques jours à l’UBU lors de son passage aux Trans Musicales. Depuis sa techno très froide hante à nouveau nos oreilles.
Broken Back – Halcyon Birds. En voilà un qui devrait très vite figurer dans notre liste des artistes indie mainstream. Le titre évoque évidemment Milky Chance sauf que c’est un jeune Breton, de Saint-Malo, qui en est à l’origine. Avec à peine 30.000 fans sur Facebook, Broken Back enchaine les vidéos approchant du million de vue.
L’Impératrice – Parfum Thérémine. Le sextet parisien vient de sortir un troisième EP, toujours aussi inspiré et sensuel, notamment sur ce titre dédié à l’un des plus anciens instruments de musique électronique.
Cage the Elephant – Cry Baby. Encore un groupe qu’on a découvert (et filmé) aux Trans Musicales. Sauf que c’était en 2008 et que depuis, les Américains ont tracé leur route et produit cinq albums, dont le dernier Tell Me I’m Pretty, explore le coté psyché de leur rock abrasif.
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