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La Playlist indie #1 (octobre 2015)

Chaque mois, on vous propose de découvrir dix morceaux indie récemment sortis ou découverts par l’équipe. Avec l’espoir d’alimenter vos propres playlists.

Amen Dunes – Song to the siren

Après quatre précieux et audacieux albums, dont le superbe Love l’an passé, Damon McMahon s’aventure sur les sentiers périlleux de la reprise sur l’EP Cowboy Worship. Il reprend ainsi « Song to the siren » de Tim Buckley, d’une façon tout à fait personnelle et dans la continuité de ses arrangements réalisés avec Godspeed You Black Emperor lors de la production de son dernier album.

Larry Gus – Black veil of fail

Attention, ovni en vue : si la pop et l’indie se sont depuis longtemps accouplés avec toute la planète musicale, de l’électro au hip-hop en passant par des sonorités africaines, on n’était pas habitué au mélange indie / musique indienne. L’expérience nous vient d’un Grec vivant en Italie et complètement accro aux collages (bien plus qu’aux mélanges). Perturbant mais grisant. A l’image de sa vidéo Youtube proposant l’intégralité de son album (le titre de cette playlist ne débute qu’à une minute de vidéo).

Titus Andronicus – Dimed out

Si les Américains ont choisi comme nom la première pièce dramatique de Shakespeare, c’est peut être aussi parce que c’est la plus sanglante. Mais ce serait une erreur de s’arrêter au côté violent et bruyant du groupe. Car derrière cette énergie digne des Clash se cachent une écriture et des compositions ultra soignées. Ce n’est pas un hasard si les membres du groupe mettent en avant deux références : Neutral Milk Hotel et Pulp. Un groupe vraiment à part qui passera en novembre à la Mécanique Ondulatoire. Vous êtes prévenus.

Sylvan Esso – Coffee

Le premier album de ce duo américain est sorti l’an passé mais on le découvre tout juste. Rien de révolutionnaire mais leur électro-pop fonctionne à merveille et nous renvoie à des univers enfantins et féeriques, à mi-chemin entre Cocorosie et  Emily Wells.

Ryan Hemsworth – Snow in Newark (feat. Dawn Golden)

L’anti-star par excellence. Le Canadien originaire d’Halifax navigue depuis ses débuts entre ses goûts pour la musique rock et pour les sonorités électroniques. Producteurs de nombreux remix, il n’hésite pas à prendre contact avec des rappeurs comme Shady Blaze ou Brodinski. C’est d’ailleurs via le label Bromance que Ryan commencera à se faire connaitre. Depuis, il ne cesse de produire à tout va et dans tous les styles.

Monkey Safari – Cranes

Fondateurs de multiples labels (What what, Mambo, Monaberry) et propriétaires d’un club en Allemagne (Charles Bronson) , les deux frères sont désormais incontournables sur les scènes house et techno. Cranes est le premier EP sorti par le duo en 2015. Un véritable tube alliant parfaitement la pop et l’electro. Tellement dans l’air du temps mais tellement délicieux.

Cosmo Sheldrake – Rich

Découvert l’an passé sur les Trans Musicales, le Londonien a sorti cette année un nouvel EP, Pellican WE. Seul sur scène, cet homme orchestre de 25 ans, véritable touche-à-tout (tous les styles, tous les instruments, toutes les collab), est accompagné sur le titre Rich d’Anndreyah Vargas. A l’image de ses précédentes productions, tout l’EP est truffé de bruitages improbables donnant une ambiance loufoque mais très poétique.

Sample Answer – Good Boy

On a du mal à savoir s’il faut ranger Maurice O’Connor du côté de la pop mainstream d’un Milky Chance ou des songwriters adeptes du spoken word. Ce jeune Irlandais exilé à Londres affirme en tout cas être influencé autant par les Beatles et  Bob Dylan que Jay-Z et Tyler The Creator. Ceux qui veulent découvrir son côté plus hip-hop peuvent aller écouter son titre « Proud », présent sur son premier (et unique) EP sorti il y a quelques semaines.

To Kill a king – Ho my love

On ne peut plus vraiment parler de découverte pour ces Anglais qui ont joué l’an passé à Hyde Park en première de The National, mais aussi aux côtés de Neil Young puis en tournée avec Bastille. Basé autour du leader et chanteur Ralph Pelleymounter, le groupe a sorti cette année un album éponyme, bien qu’il ne s’agisse pas de leur premier album. Peut être pour signifier un nouveau départ tant ce disque est plus rock et électrique que les précédents.

Baio – Endless Rhythm

Échappé de la bande de Vampire Weekend, Chris Baio se lance dans une carrière solo et dévoile une nouvelle facette, celle de chanteur. Un chant fragile mais parfaitement adapté à ses compositions. Sorti à la rentrée, The Names se révèle essentiellement basé sur des compositions aux machines et place Baio plus proche d’Hot Chip que de Vampire Weekend.

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