Chaque mois, on vous propose de découvrir dix morceaux indie récemment sortis ou découverts par l’équipe. Avec l’espoir d’alimenter vos propres playlists.
Elder Island – The Big Unknown
Seulement 2.000 fans Facebook pour le trio de Bristol. Même pas peur et déjà signé chez Rough Trade.
Dilly Dally – Desire
Une vision beaucoup plus dirty et trash du sexy. Le groupe affirme faire du soft grunge. Pourquoi pas ? Ce qui est sûr, c’est que sa façon de dégueuler du désir sur fond de distorsion nous renvoie malicieusement 20 ans en arrière.
Raury – Devil’s Whisper
Du haut de ses 19 ans, l’Américain Raury mélange sans la moindre gène pop, soul, folk et hip-hop. Si son premier album comporte pas mal de titres plus que limite, ce « Devil’s Whisper » sort du lot.
Rival Consoles – Afterglow
Le Londonien affirme composer depuis ses 12 ans. Difficile à vérifier. Ce qui est sûr, c’est que son electronica risque de ne pas passer inaperçu à Rennes lors de son passage aux Trans Musicales.
Majical Cloudz – Downtown
Après avoir collaboré avec Grimes et tourné aux côtés de Lorde, Devon Welsh a eu la bonne idée de monter son propre groupe. En cinq ans, le Canadien a sorti trois EP et trois albums, dont le dernier Are You Alone en octobre 2015.
Kill J – You’re Good But I’m Better
Dans Kill J, il y a Kill (aux machines) et J (au chant). Mais il y a surtout Julie Aagaard, chanteuse/auteure/productrice aux inspirations multiples. La Danoise à l’esthétique très froide, aux visuels noir/blanc, s’amuse à agrémenter son trip-hop de refrains clairement clairement R’n’B. Pari risqué mais réussi.
Iosonouncane – Stormi
Sur son deuxième album, sorti en mars 2015, le chanteur sarde immigré à Bologne nous livre une musique autant influencée par Animal Collective que par la chanson italienne.
Julien Baker – Brittle Boned
Ne vous fiez pas au prénom mais bien à sa douce voix : Julien est bien une femme. Une jeune américaine de 19 ans venant de sortir son premier album à la mélancolie contagieuse. Ses chansons parlent de la mort, de l’hôpital, de la solitude. Rien de bien original, tout comme dans la composition. Il n’empêche, Julien Baker nous touche immédiatement. La beauté n’a pas toujours besoin d’originalité.
Little May – Home
Trois Australiennes : une blonde, une brune et une chevelure bleue. Mélanger le tout afin d’obtenir une pop indie faussement naïve. Très faussement même si l’on se fie aux textes particulièrement crus et durs. Ces trois amies d’enfance ont réussi à totaliser plus d’un million d’écoute sur leur Soundcloud en quelques mois.
Kaleo – Way Down We Go
Encore et toujours de la (bonne) musique en provenance d’Islande. Le groupe, formé en 2012, s’est fait connaître lors du fameux Iceland Airwaves Music Festival de cette même année 2012. Mais c’est bien trois ans plus tard que leur pop dépasse vraiment les frontières, notamment grâce à leur passage remarqué à la dernière édition du SXSW.
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