Interview du master nippon des platines. Et en bonus, des places à gagner pour son live du 12 juillet à Paris.
Turntabliste de référence signé chez Ninja Tune, Kentaro nous a consacré quelques minutes pour nous parler de sa ville d’adoption, Tokyo. On lui ouvre les guillemets.
Tes premiers souvenirs de Tokyo ?
Je pense que c’est quand j’étais au lycée. Je n’habitais pas encore à Tokyo, j’y venais simplement en voyage scolaire. J’ai grandi à Sendai (capitale de la préfecture de Miyagi) jusqu’à 20 ans.
Quelle image avais-tu de cette ville ?
J’ai vécu 10 ans à Tokyo, c’est une ville assez fascinante. C’est juste un peu trop massif parfois.
Tes premiers pas dans la nuit tokyoïte ?
Il y avait toujours des tonnes de gros DJ tous les week-ends, et tant de clubs où tu peux jouer… Mais tu ne peux pas sortir tout le temps… J’entends souvent autour de moi que cette ville est une source d’inspiration pour pas mal d’artistes.
Quelques producteurs incontournables ?
Oui, comme DJ Krush, qui d’ailleurs va faire un featuring avec moi sur mon prochain album. C’est un peu mon héros. J’adore jouer avec lui, c’est toujours massif. On a joué ensemble la semaine dernière c’était fat.
Comment la scène de Tokyo a évolué à tes yeux depuis que tu t’y intéresses ?
Le hip-hop était vraiment présent dans les années 90, mais aujourd’hui, c’est la scène dance hall qui fait des ravages. La scène électro est aussi énorme, nous avons Electra Glide, Metamorphose, Sonar Sound Tokyo, etc.
Comment les autorités locales ont réagi à l’émergence de ces courants musicaux, à l’époque ?
Tout était bien sûr complètement underground, ça l’est encore, mais aujourd’hui nous avons en plus des gros festivals qui font venir des artistes de tous horizons à Tokyo.
Une bonne adresse à Tokyo ?
L’AgeHa est un club complètement dingue. J’y organise les soirées Basscamp !
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