On attendait avec impatience ce mélange des genres, qui pouvait paraître surprenant sur le papier, une fois sur scène l'ensemble trouve toute sa logique.
Attention grand écart ! Prenez un peu de jazz haïtien, faites le mariner quelques jours dans les mains d’un des plus grands Maâlems Gnaoua, agrémentez d’une mise en scène léchée et de musiciens fortiches, et vous obtenez un melting pot de sonorités concocté maison, au festival Gnaoua d’Essaouira.
On attendait avec impatience ce mélange des genres, qui pouvait paraître surprenant sur le papier, une fois sur scène l’ensemble trouve toute sa logique. Les musiciens de Hassan Boussou, le Maâlem, comme ceux de Jacques Schwarz-Bart, le saxophoniste, se donnent la réplique avec brio, comme s’ils jouaient ensemble depuis 10 ans. En réalité, ce spectacle est une des fusions du festival, un concept qui consiste à réunir sur place, dans la semaine qui précède l’événement, des musiciens qui préparent en un tour de main les petites merveilles qu’on se met sous la dent Place Moulay Hassan, la scène principale du festival.
Et comme souvent ici, l’énergie sans limite des musiciens est communicative.
https://www.dailymotion.com/video/xjj29f_maalem-hassan-boussou-jazz-racines-haiti-live-festival-gnaoua-2011_music
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