De nombreux artistes de la jeune génération française ont collaboré autour d’un album pour interpréter à leur manière des chansons du répertoire d’Yves Simon, écrivain et musicien aux textes imparables et intemporels.
Jamais un album rendant hommage à un artiste français n’a eu un casting aussi chic et classe. Ici, pas de Shy’m ni de Christophe Maé et encore moins de Kids United, mais un beau panel de la jeune scène française à qui le terme de « génération éperdue » colle parfaitement à la peau.
Parmi eux, on retrouve Christine and the Queens (qui reprenait déjà la chanson « Amazoniaque » d’Yves Simon dans son tout premier EP), Flavien Berger, Moodoid, Frànçois & The Atlas Mountains, Feu! Chatterton, Radio Elvis, Soko, Juliette Armanet, Bon Voyage Organisation, Lilly Wood & The Prick […] et beaucoup d’autres noms. Également, quelques duos assez uniques en leurs genres se sont formés autour de certaines interprétations, comme par exemple Woodkid avec Louis Garrel ou Forever Pavot avec Lescop. On se croirait presque sur le tapis rouge de la Croisette.
En guise d’amuse-bouche, en attendant la sortie de cet hommage, écoutez et regardez cette reprise des « Héros de Barbès » interprétée par Juniore ; dans laquelle de nombreux artistes ayant collaboré au projet apparaissent dans un clip qui ferait presque regretter cette époque où Paris se livrait à une guerre des gangs sous forme de délinquance à peine dissimulée dans les rues de la capitale. Une occasion également de se rendre compte du grand pouvoir littéraire et mélodique d’Yves Simon.
L’album Génération(s) Éperdue(s) sortira le 27 avril. D’ici là, vous pouvez suivre le compte Instagram de ce projet pour en apprendre davantage sur ce qui sera sans doute le meilleur disque hommage sorti depuis belle lurette.
Album de reprises très fainéantes avec zéro originalité, zéro originalité, sauf chez Lescop, radio elvis et Woodkid.
Il y a 3/4 titres à sauver sur 18. Pas plus.
ça révèle surtout le manque de créativité flagrant de la nouvelle génération electro/rock.
Et puis une reprise, il faut que ça vaille le coup, il faut se « sortir », crier son originalité, son esprit novateur. Ici, c’est plan-plan bling-bling prout-prout.
L’unanimisme béat de la critique autour de cette chose ratée me sidère.
Sinon, ben retournez à l’original : Simon savait être émouvant avec un piano ou une guitare + une voix.