Electro chaâbi / dabke avec les Parisiens et le maître syrien.
La Machine du Moulin Rouge invite Omar Souleyman et Acid Arab (1ère partie) le 18 janvier.
Le maître syrien Omar Souleyman fascine l’Occident depuis les années 2000. C’est le label américain Sublime Frequencies qui s’est chargé de le faire connaître dans un premier temps. Ses compositions électroniques mêlés de musique traditionnelle syrienne, le « dabke », s’accordent parfaitement et laissent libre cours à l’interprétation des mots qu’il scande avec ferveur. Les esprits ouverts que sont Caribou, Four Tet et James Holden commencent à parler de cette musique et la sauce commence à monter.
En 2013, Four Tet produit l’album de Souleyman « Wenu Wenu » sur le sous-label de Domino Recording nommé Ribbon Music. La production est plus lisse et plus occidentalisée diront nous – d’où ses récents détracteurs – mais il n’en reste pas moins un ovni musical et un cerveau de génie fou.
La première partie sera assurée par le duo Acid Arab (interview) qui doit beaucoup au stratège syrien. En effet, c’est le remix de Crackboy, DJ parisien du titre Shift Al Mani qui a montré le projet à un plus large public. Le principe d’Acid Arab est simple : elle lie musique orientale et acid house / techno. Mais elle va plus loin. Elle n’utilise pas la musique orientale comme un simple « gimmick », une décoration ; ce n’est pas une musique fusion. Leurs productions donnent autant d’importance aux deux courants et prouvent son intérêt hypnotique et hallucinant sur les danseurs. Le duo, sorti de l’underground, compte bien porter le projet au Maghreb, comme au Caire où l’electro chaâbi est devenu l’hymne du Printemps Egyptien.
Concours : Venez nombreux à cette chouette fête. Et pour gagner votre place, n’hésitez pas à nous envoyer votre nom et prénom à l’adresse concours@sourdoreille.net avec l’objet Omar Souleyman. Les gagnants seront prévenus par mail, lundi 13 janvier à 10h08. Bonne chance.
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