Niort. C’est là que notre collectif a pris le pli de démarrer sa saison des festivals. Pourquoi ? Car le festival Nouvelle(s) Scène(s) concocte chaque année une programmation exigeante et dédiée quasi-exclusivement aux artistes émergents. En plus de notre Web-TV habituelle (lives, acoustique, interviews), on a décidé cette année d’aller plus loin et de faire chauffer un peu plus nos caméras, avec pas moins de 9 concerts intégraux. Voici le programme. A suivre sur Arte Concert.
Orval Carlos Sibelius – 22h30-23h20 : Le revival psyché n’est pas l’apanage des groupes anglo-saxons. Quelques part entre Tame Impala et Jacco Gardner, Orval Carlos Sibelius a sorti en 2013 « Super Forma » un premier album étonnant de maturité. Le Parisien réussit à proposer une pop moderne mais pourtant bourrée de références au rock psyché du dernier siècle. Quelques sonorités africaines se retrouvent également dans cet album sans frontière et venu d’une autre planète.
Kid Wise – 23h50-00h40 : Originaire de Toulouse, Kid Wise (photo) est né en 2012 sous l’impulsion d’Augustin Charnet et se définit lui-même comme « sauvage et juvénile ». Quelques pépites plus tard, le groupe s’est depuis affirmé en studio et sur scène comme une superbe promesse, par la grâce d’une musique hantée par les esprits de Sigur Ròs et d’Arcade Fire. Seulement deux EP en poche, mais déjà le sentiment qu’on a peut-être devant nous à un futur grand. On ne compose pas un titre comme « Hope » sans être au- dessus de la mêlée.
St.Lô – 01:00-01h55 : Festival Art Rock, il y a bientôt un an. On ne connaissait St.Lô que de réputation. Quelques mois plus tôt, Jean-Louis Brossard, fameux programmateur des Trans Musicales, n’avait pas hésité à les programmer le samedi soir sur une belle scène. Pour leur deuxième concert. En les découvrant sur scène, on ne tardait pas à comprendre. On avait ici affaire à des tueurs. Quelque part entre blues, soul, electro et hip-hop, le groupe, Porté par la voix et le charisme fou de Mezz Walidah, s’invente un espace musical qui ne demandait qu’à être exploré. Au passage, on découvre qu’entre Lorient et Brooklyn, il n’y avait donc qu’un pas.
Le Vasco – 02h15-03h00 : Depuis le départ, Le Vasco n’a jamais cherché à cacher son ambition : tantôt envoûtant, tantôt bruitiste, la formation parisienne s’amuse à brouiller les pistes, quitte à assumer également jusqu’à son côté brutal. On les a découvert Fraîchement implanté dans la jeune scène alternative parisienne, Le Vasco abolit certaines frontières entre hip-hop, noise et dubstep. La fin de soirée risque d’être agitée du côté de Niort, samedi.
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