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9 concerts intégraux au festival Nouvelle(s) Scène(s)

Niort. C’est là que notre collectif a pris le pli de démarrer sa saison des festivals. Pourquoi ? Car le festival Nouvelle(s) Scène(s) concocte chaque année une programmation exigeante et dédiée quasi-exclusivement aux artistes émergents. En plus de notre Web-TV habituelle (lives, acoustique, interviews), on a décidé cette année d’aller plus loin et de faire chauffer un peu plus nos caméras, avec pas moins de 9 concerts intégraux. Voici le programme. A suivre sur Arte Concert.

Jeudi 20 mars

Le Prince Miiaou – 23h35-00h50 : Les chansons du Prince Miiaou oscille entre rage et caresses. Sur scène, Le Prince Miiaou ne ronronne pas. Elle peut même rugir férocement. Ses textes à l’univers parfois enfantin se déroulent dans des ambiances aussi sombres que poétiques. Quant à son nouvel album (autoproduit) ‘Where is the queen ?’, il a été réalisé par Antoine Gaillet (M83, Julien Doré, Herman Düne). Selon nous, c’est le meilleur à ce jour. Plus rock, il semble taillé pour la scène. On a plus que hâte de vérifier ça à Niort, où le festival a eu la bonne idée de lui offrir une carte blanche.

Vendredi 21 mars

(concerts différés)

Fakear : Surement l’un des plus gros squatteurs de notre site. De nos news à un portrait, d’une invitation à l’une de nos soirées à l’International, il est partout, jusqu’à notre live en Web-TV à Astropolis et en interview vidéo aux Trans Musicales. Au cas où tu ne le savais pas encore Fakear, Sourdoreille apprécie ton univers voyageur et tes beats rassembleurs. Il ne manquait plus que le livestream : ce sera chose faite ce week-end.

SAmBA De La mUERTE : Fusion des talents made in Caen, le groupe fait plaisir à voir et en prend tout autant. Une intensité à vous foutre une claque quand vous ne vous y attendez pas, comme ça, au détour d’une ruelle, bam, dans les transports, bim. Le quatuor sublime donnera à la soirée une saveur toute particulière, loin, très loin de la samba. La pop de Samba de la muerte est un élixir de jouvence, et un rempart contre la solitude.

Dead Hippies : On avait découvert le talent d’Arnaud Fournier avec son précédent groupe : La Phaze, tonitruante rencontre entre rock énergique et électro puissante. Désormais, le voici à la tête d’un nouveau projet ovni, Dead Hippies. Avec plus de 1000 concerts à travers le monde et une douzaine d’albums à son actif, le guitariste prend le pari, une nouvelle fois, du décloisonnement des genres, en créant une passerelle entre le post-rock, la noise et les musiques électroniques. Le résultat est détonnant, entre beats binaires et solides basses électro. Et puis, encore et toujours, ces guitares surpuissantes. Au final, Dead Hippies, ce sont donc 4 guitaristes et un mur d’amplis, sous les projections vidéos du Collectif MxM; créant ainsi un superbe équilibre entre la danse et le larsen.

Salut C’est Cool : Avec la bande des Salut C’est Cool, vous aurez l’occasion d’aimer le mauvais goût, le tuning, les armes, la purée et les animateurs de soirées qui coupent le son des DJ. Vous apprendez aussi à aimer autant le disco que la hard-tek, la techno et le psyché. Après s’être occupés de notre deuxième podcast, on s’est dit qu’il fallait monter au créneau avec la démence musicale de l’année. Du coup, on vous propose de vous mater leur live ce vendredi soir.

Samedi 22 mars

Orval Carlos Sibelius – 22h30-23h20 : Le revival psyché n’est pas l’apanage des groupes anglo-saxons. Quelques part entre Tame Impala et Jacco Gardner, Orval Carlos Sibelius a sorti en 2013 « Super Forma » un premier album étonnant de maturité. Le Parisien réussit à proposer une pop moderne mais pourtant bourrée de références au rock psyché du dernier siècle. Quelques sonorités africaines se retrouvent également dans cet album sans frontière et venu d’une autre planète.

Kid Wise – 23h50-00h40 : Originaire de Toulouse, Kid Wise est né en 2012 sous l’impulsion d’Augustin Charnet et se définit lui-même comme « sauvage et juvénile ». Quelques pépites plus tard, le groupe s’est depuis affirmé en studio et sur scène comme une superbe promesse, par la grâce d’une musique hantée par les esprits de Sigur Ròs et d’Arcade Fire. Seulement deux EP en poche, mais déjà le sentiment qu’on a peut-être devant nous à un futur grand. On ne compose pas un titre comme « Hope » sans être au- dessus de la mêlée.

St.Lô – 01:00-01h55 : Festival Art Rock, il y a bientôt un an. On ne connaissait St.Lô que de réputation. Quelques mois plus tôt, Jean-Louis Brossard, fameux programmateur des Trans Musicales, n’avait pas hésité à les programmer le samedi soir sur une belle scène. Pour leur deuxième concert. En les découvrant sur scène, on ne tardait pas à comprendre. On avait ici affaire à des tueurs. Quelque part entre blues, soul, electro et hip-hop, le groupe, Porté par la voix et le charisme fou de Mezz Walidah, s’invente un espace musical qui ne demandait qu’à être exploré. Au passage, on découvre qu’entre Lorient et Brooklyn, il n’y avait donc qu’un pas.

Le Vasco – 02h15-03h00 : Depuis le départ, Le Vasco n’a jamais cherché à cacher son ambition : tantôt envoûtant, tantôt bruitiste, la formation parisienne s’amuse à brouiller les pistes, quitte à assumer également jusqu’à son côté brutal. On les a découvert Fraîchement implanté dans la jeune scène alternative parisienne, Le Vasco abolit certaines frontières entre hip-hop, noise et dubstep. La fin de soirée risque d’être agitée du côté de Niort, samedi.

Lien du festival

Lien des concerts Arte Concert

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