Du 17 au 22 septembre, le festival nantais nous ouvre une nouvelle fois ses portes. Pour sa douzième édition, Scopitone reste fidèle aux projets hybrides et à la rencontre entre musiques électroniques et arts numériques. À une semaine de l’événement (où l’on vous concoctera une jolie Web-TV), on vous a sélectionné cinq artistes qu’il ne faudra pas louper.
Ah les Pachanga. À y réfléchir, il est rare d’assister à autant de sets d’un groupe sans se lasser. Les deux chamanes Rebolledo et Superpitcher possèdent une force de création et de renouvellement perpétuelle. À chaque apparition, de nouveaux morceaux surgissent, souvent pas mêmes encore sortis. Ils envoûtent un public qui pleurera de ne sûrement jamais retrouver le son qui vient d’être passé : ils sont l’ennemi du Shazameur. Après avoir eu l’honneur de clôturer (vidéo) la dix-neuvième édition du festival Astropolis, ils seront le vendredi au Stereolux.
Le beau gosse anglais revient en force cette année. Son dernier album « Immunity » est une pièce sonore de très bon goût qui a réussi le pari de rassembler des mélomanes de tous horizons. Cette pièce techno-electronica, plus simple d’accès, en comblera certains (d’autres non). Après quatre albums et trois maxis, des collaborations avec Brian Eno et de la musique de films, Jon Hopkins a définitivement plaqué sa marque dans la musique indé électronique : épurée et belle, il ne faudra pas manquer d’attraper au vol tous les petits sons qui la composent. L’imagerie du monsieur devrait sérieusement mettre une claque à ceux qui le découvrent.
Voilà un batteur qui a bien changé. Être membre de groupes d’indie rock ne le satisfaisait pas assez, il décide donc d’intégrer des machines et des sons électroniques sur tout ce qu’il tape. Depuis deux ans, ce petit prodige s’est fait connaître en postant des vidéos où il se produit seul et déroule ainsi l’étendue de son talent. Chanteur, batteur, claviériste et bidouilleur en live, il livre des concerts énergiques qui ratissent le champ des musiques électroniques.
Une excellente découverte de l’été. Présent au festival Baleapop à Bidart, le groupe a plongé le public dans l’obscurité, suivant son mode d’emploi : réunir Paris, Berlin et Detroit en un album « Bones ». En découle un univers entre kraut et dark-techno enveloppé par la voix abyssale du chanteur. Le Lieu Unique verra le trio s’approprier l’espace dès 20h, le jeudi.
Le producteur japonais n’est pas à prendre à la légère. Son travail sur le son, la texture et les matières sonores sont fascinantes, à mi-chemin entre les travaux ambient de Brian Eno et la science des rythmes de Jon Hopkins. Dans le titre Bubbles, il incorpore des bruits de balles de ping-pong et des sons subaquatiques pour un résultat apaisant.
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