Bande-son spéciale
fin du monde

Godspeed You! Black Emperor. Certainement le groupe apocalyptique par excellence. Leur concert à la Villette l’an dernier en fut d’ailleurs une belle démonstration. En intro de Providence, extrait de leur album « f#a#∞ », on apprend notamment que the preacher man says it’s the end of time. Fallait s’en douter tant les sonorités du collectif montréalais y font penser. Voici la part I : 10 des 29 minutes de cette chanson fleuve. Prêt pour la petite ballade finale?

Tom Mc Rae. C’est en 2000 qu’on découvre l’univers sombre et noir du songwriter anglais Tom Mc Rae. A l’époque dans son magnifique premier album éponyme il nous annonçait lui aussi la nouvelle. « This is the end of the world news sponsored by god« . Tiens donc, Dieu financerait donc la petite sauterie?

Ghinzu. Après 5 ans d’absence, « Mirror Mirror » le troisième album des Belges sort fin 2009. Derrière l’accrocheur single Cold Love, un vrai bon album, puissant et décalé, dont The End Of The World est extrait. La fin du monde par Ghinzu c’est une love story à deux, en version rock. Comme Depardieu et la Belgique ?

Dirty Projectors feat Björk. Un peu de légèreté avant l’échéance. En 2010 les américains de Dirty Projectors s’associent avec Björk pour pondre l’EP « Mount Wittenberg Orca » dont les profits sont reversés à la National Geographic Society Oceans Initiatives. En fait, de ce point de vue, une fin du monde c’est foutraque, mais plutôt joyeux !

Mansfield.TYA. L’apocalypse vu de Nantes, mais pas encore de Notre-Dame-des-Landes. L’an dernier le délicieux « NYX » des Mansfield.TYA dévoilait une série de saynètes. Parmi elles, ce titre tout en tension et en émotion. En anglais dans le texte, elles nous expliquent que « L’obscurité se précipite rapide et sauvage […] Mais la nuit sera tendre« . Nous voilà rassurés. Merci les filles.

Fuck Buttons. 10 mn avant l’explosion : direction Bristol et les expériences sonores des Fuck Buttons. Dans un 1er album remarqué en 2008 (« Street Horrrsing ») le duo anglais déclarait son amour à la planète sur l’excellente Sweet Love For Planet Earth. Comme une réponse immédiate, un an après ils balancent l’apocalyptique Surf Solar en préalable à leur second opus « Tarot Sport ». Entêtant, immédiat et brutal, l’hymne ultime parfaite. Vivement le bouquet final !