Le Finistère accueille la dix-neuvième édition du festival Astropolis from the Cabaret Vauban to the Manoir de Keroual. Astropolis #19, c’est aussi Agoria qui mixe pour les kids, le collectif Aquabassimo qui habille de lumière des bâtisses monumentales et les Pachanga Boys qui jouent au lever du soleil. C’est une rave au bon esprit de camaraderie, d’exigence musicale, d’ouverture. C’est Astro, quoi. Voici sa bande-son.
Il sera la deuxième signature du tout jeune label Astropolis Records. Le monsieur va donc jouer à la maison, à l’heure de l’apéro, à Beau Rivage, face à la mer, quelques heures avant que Keroual ne se mette le cortex à l’envers. Depuis Nouméa où il s’est installé, Oniris met actuellement la touche finale à son EP, qui sortira dans quelques jours. Les previews sur Soundcloud sont déjà bluffantes. Soutenu par de grands noms comme Marc Romboy ou John Digweed, il sera sans doute l’une des révélations d’Astropolis. A lui la cour du manoir en 2014.
Décidément, l’Angleterre a la cote. On ne compte plus les pépites qui traversent la manche pour venir nous chatouiller les oreilles. Après Max Cooper l’année dernière, Daniel Avery est convoqué cette année pour amuser la galerie à la Carène, aux côtés de Mondkopf, Jackson et peut-être Kavinsky, s’il la trouve la route du Finistère. Le boss du label Phantasy, Erol Alkan, a plutôt eu une bonne idée en signant ses premiers EP.
Une touche de féminité dans une prog ultra testostéronée, ça ne fait pas de mal. Voici donc Nina, connu pour ses tracks de house caliente et son charme à décoller les ormeaux brestois de leur rocher. Son beau petit minois ferait presque oublier qu’en cinq ans d’activité, la Russe a fait plusieurs fois le tour de la planète pour défendre un premier disque éponyme qui a charmé son petit monde. Elle prendra les manettes de la cour de Keroual avant de laisser place à un terrible enchaînement Kink-Dettmann-Agoria-Pachanga Boys. Il sera alors l’heure du petit déj.
Dans l’histoire de la techno de Détroit, après la génération Kevin Saunderson, Derick May et Juan Atkins, ont suivi les petits frères Jeff Mills, Carl Craig et Robert Hood. Le dernier, le moins connu, est co-fondateur du label Underground Resistance (avec Mad Mike & Jeff Mills), qui a politisé la techno et lui a donné son caractère indépendant. Il est aussi le précurseur de la musique dite minimale, en sortant son maxi « Minimal Nation », une techno peu variée, romantique et introspective. Soit un grand monsieur, pour un grand moment.
Un autre frenchie pour finir cette playlist : Rodriguez Jr ravira les âmes en demande d’amour avec sa minimale à la Boratto, sa techno-pop et ses jolies mélodies. Repéré dès 2006 par Lolo Garnier qui le signe sur F comm, il est à l’origine de quelques tubes comme Lila, Pandora et Soledad. On parie sur un maximum de sourires au Vauban.
Avant de se produire à la Gaité Lyrique et à Dour, l’Australien Flume (photo) viendra régaler Astro de sa patte down tempo / hip-hop fulgurante pour un live super-énergique. Le jeune artiste de Sydney en mettra plein la vue au public, visuellement et musicalement. Depuis son EP « Sleepless » en 2011, il s’est entouré d’une base de fans impressionnante pour son jeune âge. Amplement mérité. Son titre en featuring avec le MC T-shirt est une petite tuerie.
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