Il y a eu cette mode des noms de groupes bègues (Chk chk chk, Hyphen Hyphen, Yeah Yeah Yeahs). Depuis peu, la tendance à viré aux bêtes sauvages : lions, jaguars et autres gros matou. Une playlist sur la route des grands fauves.
Le Fauve est braconné pour sa robe qui fait fureur dans les milieux autorisés. Canal Plus ne s’était pas gêné pour « s’inspirer » de leur EP Blizzard ; mais les aficionados ne s’y trompent pas, c’était du synthétique.
En Australie, une nouvelle espèce de Jaguar vient d’apparaître et se répandre à grande vitesse. Deux d’entre elles ont récemment envahit la scène de la Flèche d’Or. Jagwar Ma a définitivement marqué le territoire de la pop électronique hypnotique.
On ne s’attendait pas à trouver un léopard à Manchester, encore moins d’être saisi à la jugulaire par ses synthés possédés. Ce félin solitaire a pourtant fait partie de la tribu de Toro y Moi (en remixant leur titre Still Sound).
Un lévrier de la west coast se prend pour le roi de la savane avec une reprise du magnifique « Nantes » de Beirut version reggae. Sans montrer les crocs, l’animal revendique son opposition au port d’arme. Il fallait oser.
Les Cold Pumas se parent d’un pelage d’hiver avec leur post-punk mouchetée de cold wave. Dans les volutes brumeuses de « Fog Cutter » se dessine le faciès de ce « lion des montagnes »… de Brighton.
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