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Apes & Horses, comme un songe

On se promenait dans les sous-sols de Mains d’Oeuvres (93), à l’occasion d’une soirée où étaient présentés quelques groupes qui jouaient dans les nombreux locaux de répétitions du lieu. De studios en studios, la soirée est d’abord conviviale. Elle prend ensuite une toute autre tournure quand on se retrouve nez à nez avec Apes & Horses.

On se promenait dans les sous-sols de Mains d’Oeuvres (93), à l’occasion d’une soirée où étaient présentés quelques groupes qui jouaient dans les nombreux locaux de répétitions du lieu. De studios en studios, la soirée est d’abord conviviale. Elle prend ensuite une toute autre tournure quand on se retrouve nez à nez avec Apes & Horses.

Quatre bonhommes nous embarquent alors dans une pop particulièrement soignée et à la puissance poétique rare. Les vingt minutes en leur compagnie défilent à toute vitesse. En prenant quelques infos, on apprend que ces Parisiens ne sont pas les perdreaux de l’année. Parce que la tarte qu’on se prenait ce lundi 14 mai 2012 à Mains d’Oeuvres, d’autres se l’étaient prise près d’un an plus tôt, au Point Éphémère. C’était en première partie de Wu Lyf, tellement sous le charme qu’Apes & Horses sera ensuite embarqué pour la tournée européenne des Mancuniens. Jugez par vous-même :

A l’aube d’une carrière qui s’annonce franchement sympathique, on a pris le temps de leur poser quelques questions :

Comment est né Apes & Horses ?

On a commencé en duo à écrire et enregistrer des morceaux, à faire des concerts, jusqu’au moment où nous nous sommes agrandi et avons été rejoins par notre indispensable section basse/batterie.

Vos compositions ressemblent à des songes : cette comparaison vous convient-elle ?

La comparaison convient bien surtout si on pense au caractère incontrôlé des rêves, et à leur lien obscur avec le réel. De la même façon qu’un rêveur n’a aucun contrôle sur ses rêves, nous n’en avons pas vraiment sur nos morceaux. Nous ne pouvons pas nous empêcher de faire la musique que nous faisons, nous ne pouvons essayer d’en faire une autre. Comme un rêve ?

Quelles sont les trois dates marquantes de votre jeune histoire et pourquoi ?

Les moments vraiment marquants on été les « premières fois ». Ce sont les souvenirs les plus clairs et il y en a beaucoup. Premier morceau, premier concert, premières rencontres, etc. Il y a de toute façon quatre réponses différentes à la question, une pour chacun de nous.

Vous semblez soucieux de prendre votre temps. Avez-vous un modèle de développement, une inspiration auprès d’un autre groupe, pour votre carrière ?

Pas vraiment. De toute façon les carrières des groupes sont en fait assez peu transparentes, alors difficile de savoir qui a fait quoi et comment. Nous essayons simplement de travailler avec les bonnes personnes, de nous entourer de gens que nous apprécions. Tout réside dans la confiance, et il faut un certain temps pour installer ça.

Apes & Horses, Magenta

Une date calée pour la sortie du premier album ?

Pas de encore de date précise, il est en préparation. Un EP sortira certainement avant.

Pour finir, parlez-nous un peu de vos visuels, qui semblent véritablement partie prenante de votre travail. Comment sont-ils pensés et développés ?

Nous avons en fait commencé Apes & Horses avec un ami artiste qui a toujours été complètement intégré aux processus. Il s’occupe de toutes les visuels. Comme le reste, nous ne voulions pas faire des images dans la précipitation. Il a fallu aux images le même temps qu’il a fallu à la musique pour se développer et mûrir. Temps qui tourne toujours.

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