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Alela Diane : « J’avais très envie d’essayer quelque chose de différent »

De passage en Europe, la folkeuse de Portland a pris le temps de nous répondre. Zen, comme toujours.

En quatre jours, tu es passée de la Belgique à Clermont, via Lyon, puis Paris. Quel est le secret de la récupération lors d’une tournée aussi intense ?
Cette tournée dure 54 jours, dont une trentaine de dates à l’étranger. C’est une longue période qui nécessite de travailler dur. Récupérer, « survivre » et rester en bonne santé sur la route viennent vraiment de la part de stimulation et de la capacité à prendre soin de soi. Je ne bois pas beaucoup d’alcool, je bois beaucoup de tisane, je mange bien et j’essaie et dormir autant que possible étant donné les circonstances. J’espère tenir tout le temps de la tournée sans être malade !

Constates-tu des différences de réactions du public entre l’Europe et les USA ?
C’est juste différent. En général, les publics européens ont tendance à être plus à l’écoute et plus respectueux. Mais il arrive parfois qu’on puisse avoir un public américain agréablement surprenant.

Tu as insisté sur l’orchestration vis-à-vis de tes deux premiers albums. Estimais-tu commencer à tourner en rond en acoustique ?
Avec ce disque, j’avais très fortement envie d’essayer quelque chose de différent. Je pense que je n’ai pas besoin de mettre de la distance avec la musique acoustique. C’est peut-être seulement pour que je puisse y revenir plus tard, avec une nouvelle perspective.

Ton père était déjà présent sur « The Pirate’s Gospel ». Tu sembles très attachée à la famille puisque derrière « Wild Divine » on voit à nouveau ton père et aussi ton mari. Cela te rassure d’être entourée de tes proches ?
C’est formidable d’être entourée de sa famille quand tu es sur la route. Je m’estime super chanceuse de jouer de la musique avec mon père et mon mari.

Apprécies-tu Moriarty ? Ton dernier album a des sonorités familières avec le groupe franco-américain, tu ne trouves pas ?
Je les ai rencontrés quelques fois, et ce sont des gens très doux. J’ai leur premier disque, mais n’ai pas réécouté leur musique ces derniers temps. Donc, pour cette raison, je ne suis pas sûre de cette comparaison.

As-tu un moment privilégié pour écrire ?
En fait, j’écris beaucoup lorsque que je suis en voyage. Etre sur la route m’inspire.

T’intéresses-tu à l’actualité ou as-tu tendance à occulter un monde qui court à sa perte ?
Je continue à suivre l’actu dans une certaine mesure, mais pas assidûment comme certains le font. J’aimerais croire que le monde n’est pas condamné. Peut-être sommes nous juste dans une période de transition de l’obscurité.

Pourrait-on voir Alela Diane à un meeting de soutien d’Obama l’an prochain ?
Je n’ai pas tendance à aller aux réunions politiques, peu importe le bord. C’est donc peu probable.

Crédit photo : Môsieur J.

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