Whitney n’est plus seulement le synonyme d’une grande chanteuse des années 90 depuis que sept garçons dans le vent ont présenté leur musique hybride entre soul, folk et slowcore. Un mélange à découvrir.
Whitney… Drôle de nom pour un groupe de sept chicagoans qui font de la soul-folk aussi délicate que les roses qui leur servent d’emblème. C’est à la suite de l’éclatement du feu-Smith Westerns et le vol en éclat de leurs relations amoureuses respectives que Julien Ehrlich et Max Kakacek (qui jouaient aussi avec Unknown Mortal Orchestra) se sont mis à composer leur propre musique dans l’appartement qu’ils partageaient à Chi-Town.
On y découvre la voix singulièrement féminine de Julien mais surtout les improvisations des cuivres qui donnent corps à leurs chansons. « Polly » est une ballade enlevée, légère et douce, aux arrangements colorés. Une chanson d’amour soigneusement naïve, représentative de ce que le groupe sait faire de mieux. Le clip, réalisé par l’illustrateur japonais Sarina Nihei, nous transporte dans un univers aux couleurs effacées empli d’êtres aux traits mutins. Ce morceau est issu de l’album Light Upon the Lake, sorti en juin dernier, recensant d’autres compositions vaporeuses et ingénues. On recommande.
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