Comme le grand frère né en 2009, on raffole de « Pollen », second album de Wave Machines dans les bacs le 21 janvier. La bande de Liverpool y oscille entre divers courants.
Rebelote. Un article dithyrambique avait déjà vu le jour sur ce site pour annoncer un groupe prometteur s’appropriant l’accent des Bee Gees, le tout assaisonné à la sauce 2009. Un deuxième s’impose pour lancer la sortie du second opus, « Pollen ». Pour l’écouter en boucle depuis un mois, la lassitude ne s’installe pas. Un single a été mis en avant par leur maison de disques depuis mi-décembre. Non pas que I Hold Loneliness soit une bouse (loin de là), mais il est sans doute le titre le moins judicieux à nos yeux. Entre les poignantes Pollen, Walk Before I Run et Home, d’autres chansons plus pertinentes auraient mieux vendu l’un des meilleurs albums de ce début d’année.
Pour les nostalgiques de l’ambiance seventies des frères Gibb qui caractérise Wave Machines, gros kiff en perspective avec Ill Fit. Sans tomber dans le copier-coller de Keep The Lights On – tube qui a lancé la carrière des Britanniques -, le retour de cette énergie festive avec une voix de castrat distille de la joie. Dans une ambiance lunaire puisée dans des bidouillages d’experts, Sitting In A Chair, Blinking n’est pas sans rappeler le génie d’une création d’Hot Chip, avec ces synthés accrocheurs répondant à des chœurs entêtants. Notons aussi la performance du batteur, maestro du contretemps.
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