Il y a des artistes qu’on ne se lasse pas de revoir. Et d’autres qui appartiennent au rayon des belles découvertes. D’Oxmo Puccino à Rone, la soirée n’a pas manqué de sucre pimenté.
Oxmo Puccino. Le « papa lova » reste une bête de scène. Accompagné par quatre musiciens de classe, Oxmo distille des messages sans tomber dans le rôle de moralisateur. Avec lui, la fusion des genres prend place pour une heure où l’économie d’énergie n’existe pas. De J’ai Mal au Mic au dernier titre phare (Sucre Pimenté), l’alternance de vieux et récents titres a permis de transpirer.
Paon. Annoncer que la Belgique est devenue la terre sainte de la pop-rock européenne, c’est comme clamer que Michel Drucker est la plus belle brosse à reluire du PAF. Une évidence. Pourtant, une fois encore, un jeune groupe du plat pays a su répandre un vent juvénile. De bonnes ondes pour des mecs qui se donnent comme des chiens. Paon ne devrait pas avoir de mal à séduire la France tant son éventail de sonorités donne le smile.
Rone. Notre chouchou – qui n’a pas hésité à se jeter à l’eau l’hiver dernier pour nos caméras – a assuré la clôture de ce premier jour. Efficace et bouillant après un début délicat, le Parisien exilé à Berlin fait partie de ces artistes qui savent faire monter la sauce. Une explosion auditive, pleine de fougue contenue.
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