Un samedi soir aux Eurocks...
Un samedi soir aux Eurocks, on se doutait bien que nos guiboles allaient prendre cher. Tout a vraiment commencé avec The Asteroïds Galaxy Tours, charmant tour de chauffe sur la plage. Avec ce qu’il faut de bonne humeur et de justesse pour se persuader que les Danois ne sauraient se résumer à une musique de pub pour ipod. Dans la foulée, un Tricky plutôt en verve nous prouve que l’ancienne icône du trip-hop n’est pas morte et qu’elle aime jouer de temps à autre les phénix, bien aidée par un charisme évident et un backing band au poil.
On zappe ensuite Olivia Ruiz. On a vraiment rien contre elle, c’est juste qu’on s’en tape. Plus loin, les échos venus de la Plage et du set de Nneka nous découragent de passer dire bonjour aux grains de sable. Pendant ce temps-là, Pete Doherty n’avait pas l’air en mode ‘Je suis à la rue et je vous emmerde‘, et se mettait un chapiteau blindé dans la popoche.
23h30. Kanye West déboule, bonne occasion de se rapprocher enfin de la grande scène, se dit-on. Idée à la con. On a tenu quatre titres. Quatre titres absolument merdiques, et un déballage de son et lumières pour un triste show à l’américaine. Unanimité Sourdoreille : des danseuses siliconées qui jouent les sangsues devant le tout-puissant rappeur à la voix synthétique, très peu pour nous, on passe notre tour. Et hop, roule pour Passion Pit. Plutôt cool, sans non plus te retourner le cerveau. A la différence de Yuksek (photo). Le temps fort de la soirée. Le garçon sait y faire pour t’envoyer sa sauce electro, en tout cas bien mieux que la moyenne. Presque un rituel de festivals désormais, la soirée se terminera encore par les assauts de Birdy Nam Nam.
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