Avec Juan Atkins en DJ résident. Et Richie Hawtin, DJ Pierre et Jeff Mills en début de prog. Des petits artistes émergents, quoi.
Terrence Dixon est natif de Détroit et l’un des premiers DJs à avoir sorti des disques de techno. Il fait partie de ces dizaines (centaines ?) de DJs restés dans l’ombre mais qu’on réhabilite progressivement. Vous verrez, dans 5 ans, ce sera une star pionnière d’un style de minimal-techno-dub inca. C’est aussi l’un des meilleurs potes de Juan Atkins, « the godfather of techno » ou encore « the originator » (les chevilles de la techno vont bien, merci). Terrence a également bossé avec Juan Atkins sur l’album du dernier Skynet, sorti en 1998.
Revenons à notre sérieux. Comme quelques rares natifs de Détroit, Terrence Dixon y est toujours resté.
Sauf qu’à Détroit, ville en faillite, 5 millions de personnes se sont tirées en moins de 10 ans, tout le monde flippe de marcher dans la rue sans se faire buter et les magasins sont fermés. Alors, un club de qualité, n’en parlons-pas.
D’où la petite idée de Terrence Dixon de lancer le Minimal Detroit Lounge, un club house / techno de qualité : « Aujourd’hui, hélas, les artistes originaires de Détroit doivent jouer à l’étranger pour avoir une carrière musicale parce qu’il n’y a actuellement pas un seul club dédié à ce style de musique électronique ».
Le projet est lancé sur GoFundMe à cette adresse et promet une programmation à vous faire pâlir : « Juan Atkins, confirmé en DJ résident » et un début de line-up à faire gloups : « Thomas Fehlmann, DJ Pierre, Paul Leighton Johnson, Jeff Mills, Claude Young Jr., Richie Hawtin etc ».
L’ouverture est prévue pour le 23 mai, pile pendant le Movement Festival (fondé par Derrick May et repris par Carl Craig), c’est-à-dire le seul moment de l’année où la techno se célébrait jusque-là véritablement à Détroit.
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