S’il y a des histoires d’amour compliquées, il en existe d’autres évidentes, viscérales, sans même que l’on sache trop pourquoi. Thylacine fait partie de ces artistes dont la musique nous a porté dès les premières notes. Loin, très loin. Le jeune loup angevin nous donnait des envies d’ailleurs rien qu’à la lecture de son pseudonyme. Et, sans même partir dans les contrées tasmaniennes, chacun de ses titres ont réussi à nous faire voyager. Dernier concert du Jardin des Nuits Secrètes samedi soir, nous avons tous embarqué, ensemble, dans un autre espace temps. Jeux de lumières hypnotiques, mélodies oniriques, William Rezé s’est presque fait gourou, son ombre se détachant derrière ses machines, en nous offrant « Sand », titre appelant à la liberté, au désir de redevenir sauvage et de se libérer des carcans. Et on l’a fait. Vraiment.
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