Thomas Fersen préfère chanter des mots peu usités que des chiffres. Alors, pour présenter le Parisien exilé dans le Trégor, mieux vaut tirer le bon numéro. A 50 balais, le guitariste va fêter ses 25 ans de carrière sur les routes. Entre Bois-Colombes (92) le 11 octobre et Saint-Estève (66) le 12 avril, mettez-vous sur votre 31. D’ici là, le timide à la voix éraillée nous a reçus à son domicile parisien pour discuter de son 9e album dans les bacs le 23 septembre. Et aussi de Volvo Break, Loïc Lantoine, Brialy dans les 50’s ou encore d’un Etat français qui restreint la liberté individuelle.
Lorsqu’un nouvel album sort, il faut venir le « vendre ». Pardon, le défendre. Alors Thomas, parler de soi aux médias : barbant ou plaisant ?
L’empreinte du groupe The Ginger Accident semble tellement forte que tu as décidé de l’apposer au nom de cette galette. Pourquoi ?
Que ce soit sur la pochette ou dans certaines chansons – d’ailleurs l’une d’entre elles s’appelle « La boxe à l’anglo-saxonne » – ton opus dévoile un versant « so british » qu’on ne te connaissait pas jusqu’alors.
Aussi surprenant que celui puisse paraître, tu as joué dans un groupe punk. Raconte-nous comment tu es passé de la crête à Thomas Fersen ?
Penses-tu toujours que « les vrais rebelles, ce sont les types qui comme moi chantent en français » ? En parlant d’enragé, toi qui a été fait Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres en 2003, comment as-tu réagi au coup de gueule de Damien Saez aux dernières Francofolies à ce propos ?
La Bretagne revient souvent dans tes textes. Ce coup-ci, tu narres l’histoire du curé de Lanmeur… (Suivi de l’imagerie animale dans ses textes, l’aventure Pitocha avec les Ogres de Barback, les chansons qui rentrent dans la tête, sa musique qui a servi une pub et son goût pour les breaks qui ne consomment pas trop)
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