Le quatuor garage de Phoenix passe samedi au Cabaret Vert. Nos caméras seront à Charleville-Mézières.
Une chanteuse sexy, une rage née d’un mélange entre grunge et garage, des riffs rageurs et des synthés crasseux… Non, on ne vous sortira pas une cassette piratée de Nirvana. Ecoutez The Love Me Nots ne vous consolera pas de la mort de Kurt, mais fera avaler un peu la pillule. A voir ce week-end au Cabaret Vert, où notre équipe se rend dès aujourd’hui
The Love Me Nots ? Dis comme ça, la première image mentale qui vient se résume à un sale girls band excellant dans le R’n’B. Après écoute, bien qu’il y ait deux filles dont une qui semble chaude comme la braise, ce groupe US originaire de Phoenix (Arizona) n’a rien de préfabriqué. Tout s’explique : Nicole Laurenne – la chanteuse à la voix sexy dotée d’un organe rageur – ne manque pas d’air et regorge d’une rage salvatrice. Ses poumons déploient une énergie folle. Quant à son côté hot, il s’explique certainement par l’avènement de « son » groupe. The Love Me Nots s’est formé à l’été 2006 autour d’elle et de Michael Johnny Walker… lors d’une canicule.
En découvrant ces fans de The Animals ou de The Ventures, nous avons occulté Charles Barkley pour plutôt penser à Hole. Celebrity Skin n’a rien à envier à You’re Really Something. A la différence de l’ex de Kurt Cobain et de ses copines, The Love Me Nots a le mérite de proposer des shows reconnus comme dantesques. Pour preuve, en 2009, les quatre compères ont joué au SXSW, festival indie texan (Austin) qui a vu passer des icônes de la trempe de Patrick Watson.
Certains critiques disent que le groupe renoue avec un son garage inspiré du rock sixties. Difficile de dire le contraire. D’autant plus que ces arrachés perdurent sans produire d’énormes fientes commerciales. Au printemps 2011, le groupe a sorti son 4e album « The Demon and the Devotee ». Samedi, la capitale des Ardennes aura un air d’Arizona. Il sera alors l’heure de juger.
Photo : Eric Gill
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