Il va falloir s'y résoudre : Les Kills sont sur la pente ascendante...
Alison Mosshart et Jamie Hince auraient pu succomber aux sirènes de l’époque et devenir les icônes éphémères d’une déferlante de groupes en ‘The’. C’était déjà beaucoup, après tout. Mais visiblement, ils n’avaient pas que ça à foutre. A la rudesse de leurs débuts s’ajoute aujourd’hui une profondeur insoupçonnée. Qui aurait misé un Kopeck en 2003 sur une balade piano comme Last Goodbye ? Le duo a choisi de varier les teintes et le tableau d’ensemble n’en est que plus beau.
Et si The Kills vivaient finalement, avec cette nouvelle tournée, leurs meilleures années ? Sur scène, tout prend corps, au sens littéral du terme. La preuve en images, avec Future stars slow.
The Kills étaient brillantissimes! Leur électricité s’est juste un peu perdue dans la vastitude du lieu -à mon avis une salle pas trop grande et un « périmètre de sécurité » moins disproportionné (au premier rang j’étais encore à 50 mètres de la scène, hyper frustrant..!) leur sied bien mieux au teint. Moins abordable que General Elektriks c’est évident, mais tellement tellement meilleur. Plus crade, plus sexe, plus BEAU!
Eh bien, en ce qui me concerne (et les 3 personnes avec qui je suis depuis le début de rock en seine) j’ai trouvé le passage de The Kills vraiment décevant ! C’est simple, c’est le concert que j’ai le moins apprécié de la journée moins que The Funeral Party, que General Elektriks, que Foo Fighters (évidemment), pourtant j’en avais entendu de très bon échos via des connaissances à la route du rock, et divers magazines, mais franchement, comparé au reste de ce que j’ai vu vendredi, et même tout le weekend je serais tenté de dire, c’était pour moi, un non-évènement !
Ce que je dis ne va sûrement pas plaire à tout le monde, et on me rétorquera peut être que je n’ai pas su entrer dans leur univers, que je ne comprends pas ce qui fait la beauté de leur show, peut être…
En attendant, je suis très déçu, et je classe dans la case « mouais, vraiment moyen… »