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The Frightnrs, une sortie d’album douloureuse

Si Daptone Records, label indépendant situé à Bushwick (le nouveau Williamsburg de Brooklyn), est connu pour être caché derrière le son distinctement rétro de Mark Ronson ou encore Amy Winehouse, il est aussi la deuxième maison de Sharon Jones et Charles Bradley qui dépoussièrent brillamment le gospel, la funk et tout ce qu’il y a autour. Prog-funk (Budos Band), afrobeat (Antibalas) mais aussi rock garage (Mystery Lights et même King Gizzard and the Lizard Wizard est venu enregistrer quelque titres chex eux)… Le moins que l’on puisse dire c’est que les contributions de Daptone sont plutôt éclectiques. La maison fait surtout attention à préserver les traditions et à respecter le son old-school de la Motown et le R&B qu’il chérit. C’est peu dire tant les sonorités des artistes qu’il compte dans ses rangs s’offrent vintages, à tel point parfois qu’elles nous feraient douter sur la date de sortie des albums.

L’un des derniers poulains du label s’appelle The Frightnrs et le groupe s’est attaqué à faire revivre les rythmiques du rocksteady (l’ancêtre du raggae). Les membres du groupe expliquent : « nous avons essayé d’honorer ce que nos artistes favoris faisaient en Jamaïque dans les années 60 et 70. »

Un pari compliqué qu’ils ont parfaitement réussi avec leur album Nothing more to say paru le 2 septembre dernier. Point noir au tableau, ils ont connu la disparition traumatisante du chanteur Dan Klein en juin dernier au jeune âge de 33 ans d’une maladie vasculaire.

On vous laisse découvrir trois morceaux issu du dernier album.

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