Quand Tanguy Haesevoets monte sur la scène Bosquet à Rock en Seine, il en profite pour faire un coucou à ses acolytes Caballero & JeanJass qu’il remplace, bloqués dans sur la route, voués à jouer une heure plus tard. Le Belge aux racines congolaises (il a grandi à Kinshasa et à Bruxelles) connaît bien cette scène de rap belge pour les côtoyer souvent et même avoir collaboré avec eux. C’est ainsi qu’il ouvre d’ailleurs son set sur un morceau produit par Le Motel qui joue avec Roméo Elvis, le dimanche qui suit.
Si le hip-hop ne se voit pas forcément au premier abord dans sa musique, il est évoqué en filigrane par des productions qui empruntent au chill, au beat, à l’univers downtempo, où l’électronique mélodique rappelle de vieux Bonobo ou la jeune génération de beatmakers français, Superpoze, puis Fakear, et les mille autres qui ont suivi. Par-dessus, Témé Tan chante, rappe, parle, se la joue soulman, slammeur, MC, et raconte des histoires de son enfance, de ses vies, de poésie, de sa famille, d’amour.
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