Jim Jarmusch est un nom, qui à lui seul, assure la coolitude du cinéma indépendant américain depuis longtemps. De Stranger Than Paradise à Permanent Vacation ou Coffee and Cigarettes, on lui doit un sacré tas de films cultes. C’est toujours avec beaucoup de poésie et d’étrangeté qu’il conte ses histoires parfois sans queue ni tête. Son dernier métrage, qui fait beaucoup jaser, tape cette fois-ci dans le documentaire. Ni vampires, ni tour du monde en taxi. Pas de fiction donc, Jim Jarmusch nous dresse un portrait élogieux d’un groupe roi du rock’n’roll : The Stooges, emmené par Iggy Pop.
On connaissait déjà sa prédilection pour la musique et son bon goût auditif que laissait transparaître les bandes sons de ses films (celle composée par Neil Young pour Dead Man nous donne toujours autant de frissons). Wanda Jackson et Charlie Feathers faisaient partie de l’habillage sonore de son dernier film sorti au cinéma, Only Lovers Left Alive… Bref, il ne viendrait à l’esprit de personne de remettre en question la légitimité musicale du monsieur. Déjà diffusé au festival de Cannes dernier, Gimme Danger (titre d’une chanson du groupe, tout trouvé pour l’occasion) suit les Stooges dans l’enregistrement de leur troisième album, Raw Power. Jim Jarmusch nous parle de « the greatest band ever », il ne fera pas dans l’objectivité, on est prévenu.
Ce sera l’occasion de voir Iggy Pop, qu’on ne présente plus, toujours très en forme. Sa présence scénique est documentée et montrée sous tous les angles. Mais c’est surtout le moment d’en apprendre plus sur l’histoire d’un groupe que l’on ne connaît que trop peu. Attendez vous à des scènes live viscérales, du son abrasif, des aventures et mésaventures. Si la sortie est prévue le 28 octobre 2016 aux États-Unis, il faudra patienter jusqu’à février pour nous. En attendant, voici la bande annonce officielle tout fraîche.
https://www.youtube.com/watch?v=CQ4dTQbjNzw
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