Il excite les machines, redynamise l’industrie du pento et permet de resituer Caen sur Google Maps. Ladies & gentlemen, voici la moustache la plus hype du Calvados, bien connue des hordes de groupies qui font le pied de grue devant ses platines. Veuillez accueillir Pierre Troël. Ah non, monsieur, ce n’est pas une ancienne gloire du stade Malherbe. Bien plus que ça.
Pierre Troël, volet 1 : Peter Digital Orchestra
Costard blanc, cravate rouge, pento et lunettes de soleil : Peter Digital Orchestra est un gentil branleur qui aime le son « bumpy » et « breaky ». En deux maxis (« Juicy Lady » en 2007, « Local Hero » trois ans plus tard), il a su imposer un style particulier, entre électro, hip-hop et disco. Des live provocateurs portés par un sens du groove inouï, bien loin du sytème binaire montée-descente écumé dans tout les clubs. Peter Digital est le DJ des temps modernes, celui qui dit « aimer chevaucher sa MPC » pour le bonheur de ces dames…
Pierre Troël, volet 2 : Fulgeance
Le pento au placard, les lunettes de série dans le tiroir, voici Fulgeance, le double sans fard de Peter. Lui oublie les pistes de danse moites et opte pour le « low club », terme inventé par l’intéressé. Mais attention, ne soupirez pas trop vite. Fulgeance a hérité du gêne groovy de son aîné. Toujours présent, sans forcer. Côté bacs, trois maxis, sortis depuis 2008 : « Chico », « Low Club » et surtout « Glamoure », fin 2010. Là aussi, pas loin du sans faute.
Pierre Troël, volet 3 : Souleance
L’ami Troël sait aussi s’entourer. En témoigne Souleance, projet né de l’union avec Soulist, producteur à l’origine des soirées What The Funk ? Souleance trinque avec le hip-hop, le funk, lorgne parfois sur la musique world de bon goût. La rencontre de ces deux là, tous les deux hébergés chez Musique Large (chouette label avec Débruit, Baron Rétif…) était une évidence. Là aussi, on en reste au format court avec deux EP, « Le Monde » (2009) et « Soupape EP » (2010).
Pierre Troël, volet 4 : la déclaration
Après cette cascade d’éloges, on a un doute. Oui, Pierre Troël a, un jour, déclaré sa flamme à David Guetta. D’où cette question : à quand Souletta ?
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