La DJette a laissé une marque indélébile sur la scène underground parisienne.
Il y a plus de dix ans, la scène électro perdait une grande artiste, Delphine Palatsi alias Sextoy (on vous en parle ici). La DJette est décédée à 33 ans, en 2002, d’une crise cardiaque et laisse derrière elle le souvenir des grandes années du club libertaire du Pulp, qui fermera ses portes cinq ans plus tard. A l’instar de Bowie et ses nombreux visages, Sextoy est différente à chaque apparition sur scène. Elle donne à la musique électronique ce qui lui manquait jusqu’alors : féminité et glamour.
Son authenticité sur scène et en dehors, le rapport qu’elle établissait entre l’humain à la machine / l’objet (d’où son pseudo), sa complexité et son accessibilité ont fait d’elle une influence dans les arts, la musique, le cinéma. Malgré tout, le vide qu’elle a laissé est encore béant.
Voilà pourquoi non pas un, mais deux documentaires Projet Sextoy / Sextoy Stories sont en préparation avec images d’archives retraçant le parcours de la DJette et témoignages de proches, dont Jennifer Cardini, Chloé, Rachid Taha… Ils sont le projet de Lidia Terki et Anastasia Mordin. La France électronique compte alors parmi ses rangs une génération de filles prêtes à en découdre avec la testostérone ambiante.
Un projet qui vaut le coup d’être soutenu ici.
Géraldine SARRATIA – Les Inrocks from Anastasia Mordin on Vimeo.
Jennifer CARDINI – Pussy Killers from Anastasia Mordin on Vimeo.
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