C’était il y a un mois tout pile. Nous étions à la Cigale pour la création de Sébastien Tellier au festival d’Île de France, tout fier de présenter en exclu ce nouveau disque, à paraître deux jours plus tard. Il y avait du beau monde : Tony Allen à la batterie, un orchestre à cordes et une cantatrice. Le replay est désormais disponible.
À propos de son look, il s’est souvent décrit ainsi : « La barbe, pour le côté mystérieux, les cheveux longs pour le côté féminin, les lunettes noires pour le côté sophistiqué ». Tout Sébastien Tellier est là. Son précédent album, « My God is blue », étonnait par sa dimension mystique. Il était d’ailleurs présenté comme la vitrine d’un mouvement que l’artiste souhaitait développer : l’Alliance Bleue, communauté qui se voulait « douce, tendre et merveilleuse ».
Un peu plus d’un an après, Sébastien Tellier est de de retour sur Terre après ce délirant voyage aux portes de l’infini et de l’au-delà. Si sur son précédent disque, il avait exploré des sphères largement inconnues, cette fois, la donne a changé. Pour ce « Confection », le registre est plus familier et pour cause : le barbu gourou revient à ses premiers amours. Beaucoup ici doivent se souvenir de son classique de l’année 2004, La Ritournelle, superbement mis en image dès sa sortie dans le film « Narco » de Gilles Lellouche. Ce nouvel album est clairement dans cette lignée : instrumental et conçu comme une bande-originale de film. Comme une douce parenthèse dans la carrière de l’artiste. « Confection » ressemble à cette lettre d’amour destinée à ce film qui n’existe pas encore mais qu’on croit avoir déjà vu, et qu’on a adoré.
En exclu pour le festival d’Ile de France, Sébastien Tellier avait présenté son bébé à La Cigale, le 12 octobre dernier. Les thèmes musicaux éminemment romantiques y étaient proposés alternativement en version acoustique ou en version orchestrale. Tout est à revoir ici :
Crédit photo : Jean-Baptiste Mondino
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