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Scopitone, la rétro d’un festivalier

L’équipe Sourdoreille a croisé Will à Scopitone. Face à son enthousiasme débordant, on a décidé de lui confier la review du festival nantais. Les guillemets sont ouverts…

« Mercredi 15 septembre, ouverture.

Il était temps… Depuis un mois que j’ai ma place, depuis la fin des Eurocks je trépigne, j’en pouvais plus. L’édition 2009 était tellement magique, il était hors de question de rater celle-ci. Le premier concert à l’Olympic était prévu à 20h , j’arrive à 21h, je rate donc The Amplifetes. Je m’en mords un peu les doigts mais passons, voici Addictive TV et ils mettent le feu aussi bien auditivement que visuellement : un Vjing exemplaire, fabriqué avec du matériau noble : Bardot et Gainsbourg, Star Trek, et du Tarantino…

Jamaica débarque et reprend le flambeau. Du bon rock bien pêchu, aucun répit. Goose commence alors que je sirote mon canon, je vais passer pour un inculte mais je ne connaissais pas. Holy Crap ! Mais c’est foutrement bon, je vide mon gobelet et je me jette à corps perdu dans la foule, un ami me rejoint, on rentre en transe, c’était quasi mystique mais aussi très physique, la foule est dans un état second jusqu’à la dernière note. Jusque là, un sans faute, bravo la team Scopitone ! Cette soirée-là je m’en souviendrai.

Vendredi 17 septembre, la Friche

Bien remis de la soirée de mercredi, cette fois j’arrive à l’heure, histoire de voir les œuvres numériques. Pas mal mais Reactable à disparu, flûte, on m’explique qu’il y a eu un bug, l’artiste l’a démonté. Tiens ça y est un groupe commence, c’est Anoraak. Je ne connaissais pas non plus mais alors là je sais pourquoi, pas du tout mon genre de musique. Je tends l’oreille malgré tout, un ou deux morceaux sympas, le reste n’étant pas ma tasse de thé. Je passe mon chemin et vais me chercher à boire, au bar je jauge l’ambiance : encore assez tranquille, certains disent qu’ils sont là uniquement pour Mr Oizo.

Tiens qu’entends-je ? Serait-ce les petits gars de Kitsuné, les remplaçants de The Shoes, les bien nommés Beataucue qui démarre leur set ? Je me reconnais beaucoup plus dans cette musique, je m’approche, plutôt bon les gaillards. L’ambiance monte d’un cran, la soirée décolle. Sans plus de transition on passe à Chloé et Transforma. Pas mal, je m’attendais pas à ça, l’ambiance redescend un peu, je trouve que le contexte ne se prête pas trop à sa musique, pour moi ce genre de musique s’écoute au casque peinard chez soi mais quand même, rien que pour la découverte ça valait le détour. D’ailleurs elle est déjà dans mon baladeur numérique.

Puis arrivent les Japanese Popstars. Déferlante de basses, public contrôlé par les accélérations et les explosions furieuses d’un sons sans concessions. Gros show pour ceux qui avanient déjà séduit les Trans l’année dernière. Juste après, Andrew Weatherall en mode old-school. Tout simplement bon, rien d’hardcore, un set qui laisse une respiration avant l’animal (jeu de mot facile, je sais…) Mr Oizo (en photo avant de s’envoler). Un super live comme on en voit peu, il enchaîne claque sur claque. Bières, clopes, lançage de pneus (à l’image de son film « Rubber », qui sort bientôt)… Mr Oizo est chez lui et s’il ne l’est pas, c’est tout comme.

Samedi 18 septembre : la friche Numérique, again.

C’est parti pour la troisième et dernière soirée de Scopitone.

Je pars de chez moi je monte dans le tram, je me dirige vers les chantier navals. I am un chien est déjà sur scène, c’est sacrément dynamique, l’ambiance est là ! Uffie commence juste derrière sur la petite scène. Un bon show, rien à dire de plus. Par contre pour The Subs, on ne peut pas vraiment dire qu’il n’y a rien à signaler : tout simplement impressionnant. Ils se lâchent sur scène, le chanteur Papillon monte sur une tour de la scène, se jette dans la foule, et en perd son froc !

C’est au tour de Teenage Bad Girl et Digital Slaves. Beaucoup de promesses, notamment avec leur show laser. Je m’attendais à une scénographie évolutive et je vois simplement deux ou trois lignes de laser allant de bas en haut et de gauche à droite, c’était pas mal malgré tout mais un peu déçu quand même.

Carl Craig prend le relai, on le connaît, il a fait ce qu’on aime et on l’en remercie. Je n’ai pas vu la totalité de Busy P et Breakbot, je n’ai pas accroché dés le début et la fatigue s’accumulant j’ai choisi de rentrer. Au final, d’excellents moments, grâce aux artistes et au public très ouverts et agréables, j’en ai passés de moins bons mais pas assez pour m’empêcher de revenir l’année prochaine dans la Fabrique, nouveau lieu flambant neuf de Scopitone. »

Crédit photo Jérôme Blin (bellavieza)

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