On ne parle pas assez de Romain Play, voici notre constat personnel. Le bonheur, la chance et la providence se sont aujourd’hui associées pour nous absoudre de nos péchés. L’artiste fait partie de l’équipe à l’origine du Camion Bazar, une carcasse roulante qu’il gare sur les teufs de Paris et les routes de France. Il joue vinyle, est entouré de pirates, cow-girls et femmes-panthères, se la joue dandy-freak et récolte l’énergie positive des danseurs pour continuer à jouer.
Repéré aux géniales soirées du Grand Paris, lors des Otto 10 et de Weather et dans de nombreuses autres fêtes, il est même capable de rendre la pire soirée agréable. Pour exemple : l’élitisme financier de la dernière Coco Beach (Parc du Château de Vincennes + bière à 7€ + bouteille d’eau à 5€) en a refroidi plus d’un, mais c’était sans compter par la pile électrique Romain Play qui nous a fait oublier le reste.
Animal insaisissable, il fout en l’air les catégorisations « par style musical ». Quand vous programmez Romain Play, annoncez : Romain Play. Ou risquerez-vous de mettre Romain Play (house / techno / reggae / rock / hip-hop / funk / afro / acid / jazz / encore ? / t’en veux encore ? / chanson folklorique luxembourgeoise / …) ?
Enfant prodige de Gilles Peterson, Floating Points, Quantic et Grandmaster Flash, il choisit ses galettes avec soin et ficherait le smile à un guitariste de shoegaze. Avant de repartir sur la route, il a partagé les 30 pépites les plus jouées à bord du Camion Bazar.
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