Depuis plus de 7 ans, le festival Rock in the Barn s’est taillé une solide réputation de renom dans la cour des festivals de rock indépendant, avec sa fameuse grange sur la ferme de Grande Île à Giverny et sa programmation dantesque. Mais cette 8ème édition est synonyme de renouveau. Les nouveaux propriétaires de la Grande Île, là où le festival a toujours eu lieu, ont demandé aux organisateurs d’aller voir ailleurs s’ils y étaient. Ils sont justement allés voir ailleurs, et il y seront.
Après une édition et une programmation comme celle de l’année dernière, il était difficile de croire que le festival allait disparaître lorsqu’il a annoncé en début d’été sur sa page Facebook que le lieu qui les a toujours accueillis était en train de leur filer sous le nez. Jusqu’à présent, c’est la fondation Terra (de Chicago), qui fait la promotion de l’art américain à travers le monde, qui avait racheté de nombreux bâtiments et des terrains à Giverny ; dont la fameuse ferme de Grande Île. Désormais, c’est la fondation Monet, qui a un fort monopole autour de l’agglomération de Giverny, qui a repris possession de l’endroit et ne souhaite plus que de tels rassemblements de hippies buvant de la bière aient lieu ; sans donner de raisons clairement valables ni même expliquer ce qu’il comptait faire de ce terrain dans les mois à venir.
Pendant ce laps de temps, l’incertitude régnait quant à l’avenir du Rock in the Barn, jusqu’à ce que Martin, un des organisateurs, découvre le nouveau lieu : « C’est un corps de ferme complet. Un matin, j’ai traversé la campagne au lever de soleil et j’ai découvert l’endroit comme ça. Il y’a deux granges superbes, contre une auparavant, dont une de 500 places ; ça laisse pas mal de marge. Il y a aussi un pigeonnier dans lequel on va faire des choses, et un préau ouvert sur l’extérieur où les gens pourront boire et manger local« . Un mal pour un bien donc, même si on imagine facilement les sueurs froides qu’ont dû connaître les organisateurs.
Au niveau de la programmation cette année, le ton est toujours tourné vers le rock indépendant ; autant national qu’international. Que ce soit avec les Australiens de The Babe Rainbow, les Anglais des Dead Rabbits, ou bien les Français de J.C. Satàn, MMNQNS ou des Madcaps, vous serez servis en guitares électriques. La part belle sera aussi donnée à la scène locale, avec Sheraf d’Angers et Servo de Rouen. Des DJ sets sont également prévus, avec Rafu, quatuor de musique électronique en analogique également de Rouen ainsi que Venus in Fuzz, alias « le gang des chauves » d’après Martin, pour faire chauffer l’ambiance avec une sélection de titres punk-garage.
Le lieu est encore tenu secret, mais il sera dévoilé la veille à tous ceux qui achèteront leur place sur la billetterie du festival ; un peu sur le même fonctionnement qu’une fête organisée dans les bois avec info balancée au dernier moment via infoline. Tout ce que l’on peut dévoiler, c’est que le festival aura lieu dans un périmètre de 10min autour de Giverny, et qu’un système de navettes est mis en place depuis la gare pour vous amener à bon port.
Allez, viens passer un bon week-end en Normandie.
Serait il possible de récupérer la photo d’entête de l’article? C’est mon band qui joue!
Merci
Ok pour toi ?
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