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Riddim Collision : plaidoyer pour ces artistes tout en bas de l’affiche

On vous l’assure, Riddim Collision n’a pas menti sur ses talents de digger et compte bien vous faire découvrir les talents d’après demain ainsi que sa scène locale. Aujourd’hui, on a voulu mettre en avant ces lettres du fond de la classe, collées les unes à côtés des autres, bouffées par le premier rang qui lève la main. Ces artistes que peu auront écoutés avant le festival et que peu verront lors du festival parce que, faut pas se mentir, les têtes d’affiche accapareront toujours les yeux et les oreilles. Groupes en police 12 agglomérés à la fin des line-ups de tous les pays, unissez-vous.
riddim

Monotrophy

Issu de la scène locale lyonnaise, Monotrophy est un duo entre krautrock, noise et garage péchu. Leurs concerts au volume sonore irrespectueux tapent dans l’improvisation. Batterie martiale et guitares triturées. On vous prévient, ces gars là ne rigolent pas.

Maria Rockmore

Cette Lyonnaise est amatrice de tout. Ses goûts éclectiques se traduisent par des mix énergiques composés de sons de toutes les époques. Raretés, nouveautés, tubes… Maria Rockmore enchaîne du coq à l’âne sans complexe pour faire danser comme des forcenés les moins habiles comme les plus motivés.

Hippy Dinosaur 3000

Difficile de trouver de quoi se mettre sous la dent en cherchant le pseudonyme Hippy Dinosaur 3000. Derrière ce nom se cache le créateur du petit label à la française Highlife Recordings. Au vu de ce qu’il a en stock dans son label, on l’imagine déjà passer ses vinyles de chillwave et de future beat. Un avant goût de la petite scène electronica française qui ne saurait tarder à monter.

Silqe

Ce rappeur anglais originaire de Reading maîtrise le freestyle live depuis bien longtemps. Son nom de scène signifie « Strong Intelligent Lyrics Quantified Eloquence ». Pas de doute, les paroles chez lui, c’est sacré. Pas question de provocation à la Booba ou de la superficialité à la Lil Wayne, Silqe parle de ce qui est important. Accompagné de son producteur, il livrera sur la scène du Riddim un set qui respire le rap old school, quand il s’accouplait à merveille avec le jazz et la soul.

GHST

Originaires de Lyon aussi, GHST se caractérisent par des voix mélancoliques ainsi que par l’harmonie du violon et de la guitare jouant à l’unisson. Paroles poétiques et mélodies veloutées, ils nous rappellent parfois London Grammar. Pour une fois qu’on peut voir du violon sur scène sans que Louise Attaque soit là, on ne devrait pas s’en priver.

Sheezahee

Encore du Lyonnais. Seul face à son micro, Sheezahee qui a pourtant la dégaine du rockeur joue plus dans la cour de la chanson mi-folk, mi-sadcore. Sa voix grave est simplement accompagnée de sa guitare. Un son minimaliste marqué du sceau de la tristesse et du mystère.

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