Oasis Festival, Moga Festival, Atlas Electronic, Moroko Loko, les événements électro au Maroc poussent comme des champignons. Who the fuck are they ? Pourquoi diantre font-ils ça ? Quels sont leurs réseaux ? Existe-t-il une « house marocaine », musicalement parlant ? Comment réussir le défi de faire entrer la house et la techno dans les mœurs, le portefeuille et les rues de la jeunesse marocaine ?
Tourné à Marrakech à l’occasion de l’Oasis Festival en septembre, ELECTRO MOROCCO se veut comme un petit reportage sur une scène électronique au Maroc s’appuyant sur nos entretiens avec le co-fondateur de l’Oasis Ismaël Slaoui, le DJ qui s’exporte à l’international Amine K et la jeune pousse Fassi. Vous y croiserez aussi des images de dj au visage familier : Jennifer Cardini, Objekt, Motor City Drum Ensemble, Midland.
Vous aurez noté, on dira UNE et pas LA scène électronique marocaine. Nous n’aurons pas ici la prétention de dépeindre tout le paysage des musiques électroniques. De plus, l’électro n’étant toujours pas une musique populaire et abordable au Maroc, on y découvre le désir des promoteurs et artistes de faire du Maroc une destination clubbing prisée. S’il est encore tôt pour y voir un rôle social, les acteurs du milieu se battent depuis 20 ans pour créer des événements house et techno au pays du couchant lointain. Pour un public qui grandit.
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