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Rebotini : "Avec la techno, c’est je t’aime moi non plus"

Rebotini, on vous en a déjà parlé il y a quelques mois. On a voulu en savoir un peu plus sur ce grand bonhomme au physique de porn’star italien, auteur du petit bijou techno « Music Components », sorti au début de l’année. Rencontre au bord d’un canal parisien, à quelques pas du Point Ephémère.

Rebotini – Mnll

Tu as bossé pendant quelques années chez le disquaire Rough Trade, que retiens-tu de ces années-là ?

C’était le moyen d’acheter des disques un peu moins cher ! Et ça m’a permis de faire le lien entre mes activités de producteur et le travail de la vie réelle. Je m’occupais des rayons électro-jungle-house.

Ta rencontre avec Ivan Smagghe [avec qui il a créé Black Strobe], elle date de cette époque ?

On se connaissait un peu d’avant. Mais ça correspond à peu près. Moi je faisais déjà un peu de techno, mais ça commençais à me saoûler, sans doute à cause de mon côté « Je t’aime moi non plus » avec ça. Ivan m’a proposé de faire de la house, j’ai accepté. Et quand je dis que la techno m’a un peu saoûlé, c’est surtout que j’avais envie de faire de la musique sans ordinateur.

Black Strobe aujourd’hui, tu le ranges au rayon des projets parallèles ?

C’est un projet qui continue, je vais d’ailleurs bientôt sortir un maxi. La différence vient principalement du fait que je chante, il y a quelque chose de plus organique. Je prépare en ce moment un maxi avec les musiciens du groupe, mais sans Ivan.

Rebotini – The spirit of Boogie

Dans ta bio, on lit souvent que tu n’apprécies pas l’ordinateur comme instrument de travail…

Oui, c’est une démarche assez récente chez moi. Toutes les années passées, j’ai composé qu’avec des ordis… Sans doute parce que j’étais un mauvais musicien. J’avais une approche assez intuitive des instruments, que j’ai finalement voulue développer sur « Music Components », mon dernier album. Avec toujours cette idée de réaliser de vraies prestations live.

Que dirais-tu si tu devais défendre ton dernier album devant quelqu’un qui ne connaît pas du tout ton travail ?

C’est un disque de techno au sens noble du terme, que j’ai fait en pensant aux grands disques du genre qu’on peut écouter à la maison, comme « Internal Empire » de Robert Hood, « Musik » de Plastikman, « Landcruising » de Carl Craig… Tous ces albums qui m’ont parlé et me parlent encore.

La techno originale de Detroit t’inspire particulièrement ?

Pas que ça. Parfois je fais aussi des passages au clavier qui sont proches de l’univers de Robert Wyatt, avec ce côté psyché.

Rebotini – The Swamp Waltz

Quand tu composes, tu es dans quel état ?

Je suis chez moi, en journée. Parfois je pars de textes, ou d’harmonie. Je suis dans un état assez normal, je mets le son très très fort, avec une sorte de transe qui s’installe dans la répétition. Les morceaux finissent par être très longs, je les coupe après. J’aime bien ce qui s’apparente au conte rock. Le format 3’30, je m’en fous un peu…

Dans les sorties récentes en électro, qu’est ce que tu retiens ?

Un groupe sorti chez Records Makers, qui s’appelle Acid Washed. Je viens de les remixer.

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Credit Photo 06.05.2011

Bonjour !
Merci d’utiliser ma photo d’Arnaud, pas de problème mais merci de la créditer  » Jean Fabien  »
Big Up

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