Des rumeurs, des rumeurs, un peu de vrai, et encore des rumeurs.
Radiohead, les imprévisibles. Samedi 29 avril, les Anglais effaçaient leur présence d’Internet. Plus rien sur Facebook, Twitter (comptes officiels du groupe et de Thom Yorke), ni même Google+, c’est pour dire. Sur leur site officiel, pas même une ligne de code pour une petite surprise, que tchi. Les comptes Twitter des autres membres sont eux inchangés, de même pour les profils Soundcloud et Youtube.
Sur Reddit, un fan en aurait même fait un live-report :
Tout ça, non sur un coup de tête, fait évidemment partie des techniques de communication sur le neuvième album du groupe. La veille, de mystérieuses brochures étaient envoyées à tous les fans du Royaume-Uni ayant déjà acheté leur merchandising :
Umm, I just got this in the post from Radiohead. Is the new album called Burn The Witch? pic.twitter.com/zv5QKnDeGh
— Niall Doherty (@NiallMDoherty) 30 avril 2016
Dessus est écrit « chantez une chanson à six sous qui dit / Brûlez la sorcière / Nous savons où vous habitez », ainsi que le logo de Radiohead. « Burn The Witch » serait un morceau jamais sorti ni même joué en live et qui aurait été créé, selon radiohead.fr, entre 2002 et 2005. Toujours via ce site (décidément, ces fans), « ”Sing the Song of Sixpence” fait référence à une comptine anglaise, dans laquelle des oiseaux chantent », soit une référence au Dawn Chorus, le chant des oiseaux au petit matin. Dawn Chorus, tiens donc, comme Dawn Chorus LLP et Dawnchoruss LTD, deux sociétés qui auraient été créées spécialement pour la sortie du prochain album.
Une autre rumeur circulant (encore) sur Reddit faisait état d’une tradition allemande selon laquelle la « Nuit de Walpurgis » (en très, très simplifié, une nuit des sorcières) tombait dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Beaucoup y ont vu une sortie d’album, physique ou en streaming, mais rien n’est pour l’instant ressorti de la masse informe que l’on nomme web.
Sinon, pendant ce temps-là, Colin Greenwood, le bassiste du groupe, inaugurait un pub à Oxford :
Dans leur album Kid A, Thom Yorke et sa bande nous donnaient déjà une leçon de discrétion dans « How To Disappear Completely ». On réécoute.
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