Prends ça Richie Hawtin, tu n’es plus le seul blanc de l’histoire de la techno à avoir avoir ton nom collé à Détroit sur les murs des internets. Accepté dans la cour de l’Ecole de la Postérité par Rolando, Derrick May et Robert Hood, voici Gary Martin, DJ et boss du label Teknotika depuis 1993 à nouveau sur le devant de la scène.
Gary Martin a refait surface suite à l’annonce de son nouvel album nommé Escape From South Warren prévu pour le 03 octobre sur Motech, le label de DJ 3000, un type qui qui considère Gary Martin comme ‘un héros méconnu de la techno de Détroit’ avant de citer Teknotika comme une de ses plus grandes influences.
Gary, connu sous les noms Gigi Galaxy (un pseudo qui en jette), Casual Pimp (un boulot pour arrondir les fins de mois) ou son projet Mole People, a été nominé en 2001 pour les Detroit Music Awards dans la catégorie ‘Best DJ performance’, imaginé avec son label Teknotika un genre musical à mi-chemin entre exotica (genre musical des 50-60s aux Etats-Unis influencé par une multitude de courants des îles Pacifique-sud à l’Orient, entre jazz, world, synth pop, tel un joyeux festival de percus tribales sur les papilles) et électronique, désigné par Laurent Garnier comme « le seul DJ-producteur blanc de Detroit » et soutenu, joué et remixé par Sven Väth depuis ses débuts.
Gigi Galaxy – Bim Bom
Alors forcément, Gary a une promo béton pour son album cette année avec également deux EPs de remixes, l’un épaulé par Robert Hood et DJ 3000 (sortie le 21 septembre), l’autre par Mark Bloom et Rolando (sortie le 12 octobre).
« Gary never left, he just took a break » rappelle Derrick May à tous ceux qui n’espéraient plus l’enfant du Michigan.
Teknotika, une anecdote de la techno. Gary Martin, un détail non moins important. C’était l’histoire d’un nom qui va, qui passe, qu’on oublie, qui revient et qui repartira peut-être quand la techno ne sera plus bankable.
Crédit photo : Marie Staggat
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