Aérien, élégiaque, racé, subtile… Lorsque Rone a sorti son premier long-métrage sonore en 2009, sur l’irréprochable label Infiné d’Agoria, une foule de critiques dithyrambiques est venue applaudir la sortie de ce disque intemporel et onirique. Coup de projo en musique sur ce petit homme aux airs d’Harry Potter.
Son EP. La première fois qu’on a entendu parler de Rone, ce fut grâce à quatre lettres. Bora. En écoutant le track éponyme, n’importe qui aurait pu penser écouter un bon morceau de Gui Boratto ou de Chloé. Cinq minutes en suspension, sans artifices. Un peu plus loin, sur cet EP, le même morceau, mais cette fois avec une voix assez déstabilisante. Celle d’Alain Damasio, écrivain et ami de Rone, venu réciter un extrait de son livre « La Horde du Contrevent » sur la composition de son pote. Voilà pour l’apéro.
Rone – Bora (feat. Alain Damasio)
Son album. Un an plus tard, Erwan Cortex passe la seconde et sort « Spanish Breakfast ». Dix titres en pleine osmose, qui s’aventurent bien au-delà des éternelles boucles de la deep techno. Au passage, Infiné s’achète encore un peu plus de crédibilité. Et Rone enfile la casquette d’un petit Trentemoller en puissance.
Son mix. Attention, le mix qui suit est pas loin de la réussite totale, et prouve que la culture musicale du garçon est plutôt copieuse. Réalisé sur commande pour le mag Tsugi en mai 2009, ce mix fait le grand écart entre Zombie Zombie, Architecture In Helsinki, Sascha Funke, son ami de label Danton Eeprom ou encore Caribou !
Son mini-live. Proposé par nos confrères de Soul Kitchen, le live qui suit a été enregistré au Café de la Danse, lors d’une soirée avec Aufgang (également signé chez Infiné)
Sa BO. Rone a aussi réalisé la bande originale de « La Femme à Cordes », court-métrage de Vladimir Mavounia-Kouka. Voici le teaser.
0 commentaire